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  • Comment créer une identité de marque ?

    Dans ce septième épisode de Cogiter, Céline aborde avec Léa, directrice artistique chez Cōam, tout ce qu’il faut savoir pour créer l’identité de marque de votre projet ou de votre entreprise.

    Qu’est-ce qu’une identité de marque ?

    Pour commencer, une identité de marque (ou branding en anglais) est tout simplement la personnalité morale (= Essence) et physique (= Design) de votre entreprise. C’est l’image que vous allez renvoyer auprès de votre public.

    Quelle est la différence entre une identité de marque et une image de marque ?

    L’identité de marque est la manière dont l’entreprise souhaite que la marque soit perçue, tandis que l’image de marque est la perception réelle ressentie par les consommateurs de celle-ci.

    De quoi est composée une identité de marque ?

    L’identité de marque est composée de deux parties, les éléments verbaux et les éléments visuels : l’essence de marque et l’identité visuelle (ou charte graphique).

    1. L’essence de marque

    L’essence de marque est une partie fondamentale de votre identité de marque. Elle va regrouper la partie « morale » et permettre de connecter émotionnellement le public à votre entreprise. Elle doit incarner la vision globale de l’entreprise.

    En résumé, une essence de marque se compose :

    • Du nom de marque,
    • Du slogan, 
    • De la mission qui motive l’entreprise,
    • De la vision,
    • Des valeurs qui guident la marque,
    • Du positionnement que la marque souhaite occuper dans l’esprit des consommateurs,
    • Du message que vous souhaitez transmettre à travers la marque,
    • Du storytelling ou l’histoire de votre entreprise,
    • Du style de la ligne éditoriale, le ton avec lequel vous allez communiquer,

    2. L’identité visuelle

    L’identité visuelle rassemble toute la partie « design » de votre entreprise : tous les éléments visuels de votre communication. Elle permettre d’être facilement identifiable auprès des consommateurs.

    Pour être efficiente, la représentation graphique de votre marque doit être unique et propre à votre entreprise. En effet, elle doit retranscrire au maximum pour essence de marque : refléter vos valeurs, raconter votre histoire et faire passer votre message.

    En résumé, votre identité visuelle est composée de plusieurs éléments indispensables :

    • Un logotype et ses déclinaisons graphiques.
      Un logo doit pouvoir être utilisé sous tous les formats et dans plusieurs couleurs. Pour être adaptable à tous les supports que vous allez mettre en place il est nécessaire de le décliner au niveau des couleurs mais aussi au niveau de la composition.
    • Une palette de couleurs.
      Les couleurs ont un impact direct sur le consommateur. Ce sont elles qui vont attirer le regard et être vues en premier, il est donc important qu’elles reflètent votre essence de marque.
    • Des typographies (ou éco typographies) à utiliser.
      Ce sont les typographies qui vont porter les informations importantes de votre message. Elles ont donc elles aussi un rôle important à jouer. Faites attention à leur lisibilité.
    • De motifs et de pictogrammes.
      Les motifs et les pictogrammes vont venir compléter et enrichir votre charte graphique. Ils vont vous permettre de créer un réel univers graphique cohérent de A à Z.
    • D’autres éléments visuels.
      Des formes, des illustrations ou encore des photographies…

    L’ensemble de ces éléments doivent obligatoirement vous êtes remis avec un document PDF. Celui-ci est un guide récapitulant tous les détails de votre identité de marque et veille à sa bonne utilisation. C’est un élément très important car il va vous permettre de créer une unité et une harmonie entre vos différents supports de communication (site web, réseaux sociaux, flyers…).

    Agence Coam - Identité de marque - Identité visuelle : logo, couleurs, typographies et éléments graphiques

    Quelles sont les étapes pour créer une identité de marque ?

    1. Définir son essence de marque

    Afin de créer une identité de marque impactante, il est primordiale de bien définir les fondations. Celle-ci doit reposer sur 3 piliers : la mission, la vision et les valeurs.

    a. La mission

    La mission est la raison d’être de l’entreprise. Elle décrit de façon très clair ce que l’entreprise fait et pourquoi elle le fait.

    • Que fait votre entreprise ?
    • À quel besoin répond votre entreprise ?

    Pour Cōam notre mission est : Accompagner les entreprises vers une communication plus responsable

    b. La vision

    La vision est la projection à long terme de l’entreprise. Contrairement à la mission qui est encrée dans le présent, la vision est tournée vers le futur. C’est la direction vers laquelle tend l’entreprise, son objectif principal à long terme. Il ne faut pas avoir peur de viser haut, de rêver.

    • Quel est l’objectif de votre entreprise à long terme ?
    • Comment voyez-vous votre entreprise dans 10 ans ?

    Pour Cōam notre vision est : Devenir une référence nationale en terme de communication responsable

    c. Les valeurs

    Les valeurs sont les principes fondamentaux qui guident l’entreprise. Elles reflètent l’éthique global de l’entreprise. Chaque action ou décision se doit d’être en cohérence et aligné avec les valeurs de l’entreprise pour être sûr de toujours garder la bonne direction.

    • Quels sont les principes fondamentaux que vous souhaitez mettre en place ?
    • Quels messages souhaitez-vous transmettre à vos clients, partenaires et employés ?
    • Quel impact souhaitez-vous avoir sur votre environnement ?

    Chez Cōam nos valeurs principales sont :
    Bienveillance & Sensibilité
    Passion & Créativité
    Expertise & Collaboration
    Éthique & Cohérence

    2. Concevoir l’identité visuelle

    C’est la partie la plus technique dans la création de votre identité de marque. Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’univers graphique en général, nous vous conseillons vivement de déléguer cette partie à des professionnels.

    a. Créer un logo

    La création d’un logo demande un oeil graphique et une bonne maitrise des logiciels de conception pour un résultat professionnel.

    • Inspirez-vous !
      Avant de commencer, il est important d’avoir en tête ce qui existe déjà. Baladez-vous sur Pinterest et allez voir les logos de vos concurrents.
    • Lancez-vous !
      Commencez par gribouiller à la main (ou sur Illustrator) des idées et des inspirations.
    • Affinez et finalisez !
      Sur un logiciel de conception graphique tel qu’Illustrator, dessinez vos meilleurs inspirations et affinez-les jusqu’à en être entièrement convaincu.

    b. Définir une palette couleurs

    Les couleurs transmettent des émotions et influencent nos choix dans la vie de tous les jours. C’est pourquoi, nous vous conseillons de ne pas les choisir en fonction de vos goûts. Définissez-les en fonction du message que vous souhaitez transmettre, des valeurs que vous portez, mais aussi en fonction de votre secteur d’activité, de vos cibles…

    Les couleurs véhiculent des significations dans l’image collectif, même si cela ne doit pas dicter entièrement votre choix, il est important de les connaître. Aujourd’hui nous tendons de plus en plus vers un monde sans stéréotype, mais dans l’imagerie populaire certaines couleurs transmettent encore une émotion ou un message très précis.

    • Bleu clair : Confiance, sérénité, santé…
    • Bleu foncé : Rigueur, professionnalisme, premium, finance…
    • Violet : Spiritualité, mystère, royauté, pouvoir…
    • Rouge : Passion, amour, énergie mais aussi danger, colère, urgence…
    • Rose : Féminité, romantisme, douceur, jeunesse…
    • Orange : Créativité, enthousiasme, chaleur, divertissement, sport
    • Jaune : Optimisme, joie, énergie, créativité…
    • Vert : Nature, croissance, environnement, positivité…

    Attention, ces significations varient en fonction des cultures et des contextes dans lesquelles elles sont exploitées !

    Nous vous conseillons de choisir entre 3 et 5 couleurs, d’essayer de les superposer et de vérifier leur contraste. L’idée est de pouvoir écrire d’une couleur sur une autre sans problème de lisibilité. Par exemple, le blanc sur le noir ou le noir sur le blanc est le meilleur contraste possible entre deux couleurs.

    Plus vos couleurs seront superposables et, plus il vous sera simple par la suite de créer des supports de communication avec.

    c. Choisir des typographies

    Comme les couleurs, les typographies, doivent être symboliques et représentatives des valeurs que vous voulez transmettre.

    Nous vous conseillons de choisir 2 typographies. Une « basique » pour le texte courant et une autre plus « originale » pour les titres.

    À quoi sert l’identité de marque ?

    L’identité de marque a de nombreuses fins essentielles à une entreprise.

    1 – Se démarquer de la concurrence

    Se différencier visuellement de vos concurrents directs et indirects du marché sur lequel vous êtes positionné.

    2 – Se faire (re)connaître auprès de votre public

    Faciliter la reconnaissance et la mémorisation de votre entreprise et de vos produits grâce à des éléments verbaux (slogan, ligne éditoriale…) et visuels (logo, couleurs, typographie…).

    3 – Construire sa notoriété

    Donner une image sérieuse et professionnelle pour gagner en crédibilité, inspirer confiance et rassurer les potentiels consommateurs et partenaires.

    4 – Communiquer sur ses valeurs

    Refléter les valeurs fondamentales et la vision de l’entreprise afin que les consommateur puissent se projeter et s’identifier à la marque.

    5 – Communiquer de façon cohérente

    Unifier et harmoniser tous les supports de communication de l’entreprise pour les rendre plus clairs et impactants.

    6 – Aider la stratégie marketing

    Servir de fondation solide et de guide pour définir une stratégie marketing puissante : choix des canaux de communication (site web, réseaux sociaux, flyers…), création de contenu divers…

    💡 Nous vous suggérons de penser votre identité dès la création de votre entreprise. Cela va vous permettre de garder un fil conducteur lors de la construction de vos diverses stratégies marketing. Il est, cependant, tout à fait possible (et même conseillé) de revoir votre identité de marque au bout de quelques années (lors d’un changement de stratégie ou de positionnement, d’un remaniement ou simplement pour lui insuffler un vent de modernité).

    Combien de temps prend la construction d’une identité visuelle ?

    Chez Coam, nous vous accompagnons dans la création de votre identité visuelle, en veillant que chaque élément reflète l’essence de votre marque. Nous savons qu’une identité visuelle est bien plus qu’un simple logo. Notre objectif est donc de créer, avec vous, une identité visuelle qui capte l’attention de votre public, résonne profondément vos valeurs, renforce la confiance des consommateurs et enrichit l’expérience de vos clients.

    Il faut compter minimum 1 mois avec les phases de création et les échanges / retours clients.

    En conclusion, l’identité de marque représente le coeur même de la manière dont sera perçue votre entreprise. C’est sa personnalité ! Une identité de marque bien réalisée permet non seulement de différencier votre entreprise sur un marché compétitif, mais elle crée également une connexion émotionnelle durable avec vos clients.

    Bien que votre identité de marque ne sera jamais figée dans le temps, il est important d’en être à 100% en cohérence avec.


    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia.

  • Comment rendre l’e-commerce plus éco-responsable ?

    En France, 1,5 milliard de colis sont expédiés chaque année, et autant de déchets liés aux transports et aux emballages sont générés.

    Dans l’épisode 07 de la saison 2 de Cogiter, Céline a eu le plaisir de rencontrer et interviewer Charlotte, co-fondatrice d’Opopop, un service de colis réutilisables et consignés.

    Pourquoi acheter sur internet est énergivore ?

    D’après une étude réalisée en avril 2023 par l’ADEME et le ministère de la Transition écologique, l’impact sur l’environnement des sites e-commerce est fortement lié à la logistique et aux transports qu’il engendre.

    Par rapport aux commerces physiques, le commerce de vente en ligne consomme sur des points différents. Si sur certains, il va être plus écologique sur d’autres il va l’être beaucoup moins.

    Les points forts du e-commerce par rapport aux magasins physiques :

    • L’absence de magasin
    • L’absence de déplacements consommateurs
    • La mutualisation des trajets de livraison à domicile

    Les points faibles du e-commerce par rapport aux magasins physiques :

    • Le conditionnement et les emballages
    • Le taux de chargement des véhicules
    • Le recours au transport express et/ou aérien
    • Les distances parcourues
    • Les retours

    Cependant, tous ces points forts et faibles dépendent de la gestion des infrastructures (point de retrait, transport en commun…) et des clients.

    Un achat en ligne est-il plus éco-responsable qu’un achat physique ?

    Une commande sur un site web marchant n’a pas forcément plus d’impact qu’une commande en boutique tout dépend des paramètres.

    Par exemple, vous souhaitez acheter un nouveau produit.

    Scénario 1 :

    L’entreprise où vous souhaitez acheter ce produit à un magasin accessible depuis chez vous en transports en commun, à vélo ou à pied.

    Scénario 2 :

    L’entreprise où vous souhaitez acheter ce produit à un magasin à plus de 30 km de chez vous, et vous êtes contraints de vous y rendre en voiture.

    Dans le cas du scénario 1, l’achat en ligne consommera plus d’énergie. Au contraire dans le cas du scénario 2 l’achat en ligne consommera moins d’énergie. C’est aussi une question de bon sens.

    Selon une étude du cabinet Oliver Wyman, la vente physique de produits non-alimentaires génère entre 1,5 et 2,9 fois plus de CO2 que l’e-commerce. Ceci est expliqué notamment par le fait qu’un déplacement en voiture vers une boutique physique génère entre 3 et 6 fois plus de CO2 que l’achat en ligne d’un produit non-alimentaire.

    La France affiche les impacts les plus faibles avec en moyenne 400 g de CO2 pour un achat en ligne et 600 g de CO2 pour un achat physique, soit 1,5 fois plus.

    Cette étude est basée sur la situation la plus courante, qui est qu’un consommateur se déplace en voiture jusqu’au magasin, achète un produit et ne le retourne pas.

    À savoir qu’il existe des différences entre les catégories de produits, principalement liées à la productivité des magasins, aux distances de déplacement vers ceux-ci, aux taux de retour et au poids des emballages. L’achat d’un livre dans une boutique physique produit en moyenne 1,6 fois plus d’émissions que l’achat en ligne. Pour un vêtement, le multiple est de 2,9.

    Quel est l’impact environnemental de l’emballage dans le processus d’achat ?

    E-commerce responsable - Analyse d'Olivier Wyman

    Pour un achat en ligne l’emballage représente 14% de l’impact environnemental de la commande.

    L’e-commerce étant une expérience numérique, le colis est le premier contact physique entre la marque et les clients. Dans des objectifs de marketing et de communication, les marques apportent donc une attention particulière à avoir un emballage soigné.

    Les consommateurs ont une conscience environnementale de plus en plus forte. Aujourd’hui les marques reçoivent des demandes de leurs consommateurs pour qu’elles développent leurs pratiques éco-responsables et réduisent leurs déchets.

    Est-ce que les entreprises sont obligées de trouver des solutions plus éco-responsables ?

    La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), prévoit la fin de la mise sur le marché des emballages en plastique à usage unique d’ici 2040. Pour y parvenir, des objectifs de réduction, de réutilisation et de réemploi et de recyclage sont fixés depuis 2021 par décret.

    Sur la période actuelle (2021-2025) trois objectifs sont fixés par le premier décret 3R :

    • 20 % de réduction des emballages plastiques à usage unique d’ici fin 2025, dont au minimum la moitié obtenue par recours au réemploi et à la réutilisation
    • Élimination des emballages en plastique à usage unique « inutiles », tels que les blisters plastiques autour des piles et des ampoules
    • 100 % de recyclage des emballages en plastique à usage unique

    De plus, la loi vise à augmenter la part des emballages réemployés par rapport aux cartons et aux platiques à usage unique. Elle fixe de nouveaux objectifs à atteindre :

    • 5 % des emballages réemployés mis sur le marché en France en 2023 ;
    • 10 % des emballages réemployés mis sur le marché en France en 2027.

    L’heure est plus que jamais au réemploi et les emballages sont fortement visés. Beaucoup d’e-commerces doivent donc s’adapter à ces nouvelles mesures et Opopop est là pour les accompagner. L’objectif est qu’à terme cela devienne aussi normal de commander sur internet avec un emballage réutilisable que d’aller faire ses courses avec un sac cabas.

    Comment Opopop rend l’e-commerce plus éco-responsable ?

    L’e-commerce est un mode de consommation en forte croissance. À savoir qu’en 2021, il a généré 129,1 milliards d’euros de ventes. Une progression de 15,1% par rapport à 2020 et de 24,9% par rapport à 2019.

    Comment fonctionne Opopop ?

    La démarche d’Opopop est d’accompagner les marques et les consommateurs vers un e-commerce plus responsable et moins générateur de déchet.

    Opopop est un service de colis réutilisables et consignés pour les e-commerçants. Les e-commerçants peuvent proposer l’option de livraison zéro déchet Opopop sur leur site web. Le consommateur a donc le choix entre un mode de livraison plus durable dans un emballage réutilisable et les autres services habituels.

    Une fois son colis reçu, le consommateur peut renvoyer l’emballage, au lieu de le jeter, dans n’importe quelle boite jaune de La Poste grâce à son étiquette pré-affranchie. Celui-ci revient chez Opopop qui le nettoie, le reconditionne et le renvoi au e-commerçant.

    Comment se passe l’expérience client avec Opopop ?

    À la fin de la commande du client, un système de consigne se met en place quand l’utilisateur choisit ce mode de livraison. Une consigne de 5 € non débitée est appliquée.

    Un accompagnement pour le consommateur va se mettre en place pour lui rappeler la démarche à suivre. Il va lui indiquer de renvoyer son emballage, lui donner des tips, le prévenir quand Opopop à récupérer son emballage et le remercier en lui indiquant son impact carbone positif.

    La consigne et l’accompagnement font qu’aujourd’hui 97 % des colis reviennent à chaque cycle ce qui permet d’avoir un meilleur impact positif. Un colis réutilisable qui n’est pas réutilisé n’a pas d’impact positif, comme par exemple le fameux tote bag.

    Quels types de produits peuvent contenir les colis réutilisables Opopop ?

    20 % des colis envoyés sont emballés dans des enveloppes plastiques très peu recyclées (bien qu’elles soient recyclables). En France, le recyclage du plastique hors bouteille et flacon représente seulement 7 %.

    Afin de trouver une alternative à ces pochettes plastiques, Opopop propose des colis réutilisables sous forme de pochettes avec un zip. Ces pochettes sont scellées lorsqu’elles sont expédiées. Elles sont souples et donc destinées aux produits non-fragiles, comme le textile, les accessoires, les cosmétiques solides…

    Quels sont les freins des marques ?

    Chez les entreprises qui n’ont pas de valeur éco-responsable les principaux freins sont :

    • Le coût du service plus cher que le jetable. Comme toute innovation, il faut atteindre un certain volume pour que son prix baisse significativement.
    • Le changement d’habitude,
    • La notoriété de la solution.

    Quelles sont les autres pratiques pour un e-commerce responsable ?

    • Comme We dress Fair, il est judicieux de réduire et surtout de bien choisir des articles français à faible impact carbone à proposer à ses consommateurs.
    • Il est possible de proposer Welco, une livraison entre voisin pour éviter les re-livraisons multiples et s’entraider.
    • Il existe aussi des hub urbains qui récupèrent les colis en périphérie des villes et les livrent en ville avec des véhicules moins impactants.
    • Paygreen est une alternative de paiement en ligne solidaire et durable.

    Comment le consommateur peut-il avoir une utilisation du e-commerce plus responsable ?

    Le e-commerce permet d’acheter exactement le produit dont nous avons besoin et pas un équivalent que nous achetons en attendant de trouver le bon. C’est donc en quelque sorte un mode de consommation éco-responsable si nous suivons la méthode BISOU.

    B = Besoin : À quel besoin répond ce produit ?

    I = Immédiat : En ai-je besoin immédiatement ?

    S = Semblable : Ai-je déjà quelque chose de similaire ?

    O = Origine : Quelle est l’origine de ce produit ?

    U = Utile : Quelle est son utilité réelle ? Est-ce primordial ?

    Aujourd’hui, le consommateur a vraiment un très grand pouvoir sur les marques. La manière dont il consomme, envoi un puissant message aux marchés, aux marques à l’écosystème. Par conséquent, les entreprises ont la responsabilité d’écouter leurs clients et d’évoluer avec leur temps.

    Ainsi, il est important de garder en tête que “La consommation est un bulletin de vote”.


    Retrouvez Opopop sur :

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia, d’après les propos de Charlotte.

  • Qu’est-ce que le bien-être au travail en tant qu’entrepreneur ?

    Dans l’épisode 06 de la saison 2 de Cogiter, Céline a eu le plaisir d’échanger avec Laura Besson, fondatrice de Bien dans ta boite. En tant que coach holistique, elle accompagne les entrepreneurs dans leur bien-être au travail grâce à des coachings, des formations et des cours de yoga. Elle est aussi hôte du podcast Bien dans ta boite où elle partage tous ses conseils sur le développement personnel et professionnel.

    Quels aspects comprend le bien-être au travail ?

    Selon la méthode holistique sur 4 plans (Model PMSE), le bien-être au travail correspond à l’équilibre entre :

    • P : Le Physique qui englobe le sommeil, l’alimentation, le corps physique et l’énergétique
    • M : Le Mental avec la concentration, la mémoire, la pleine conscience, la croyance, le mindset…
    • E : L’Émotionnel qui correspond à l’identification des besoins, des émotions, du stress…
    • S : Le Spirituel qui évoque les valeurs, celle de l’entreprise et pourquoi on se lève tous les matins ?

    Il en ressort très clairement que notre entreprise dépend de notre bien-être.

    Pourquoi nous abandonnons ce qui est vital quand nous sommes sous l’eau ?

    C’est dingue parce que dès qu’on est sous l’eau niveau taf, on dépriorise : ? Le sommeil : on se lève plus tôt ou on se couche plus tard. ? Le sport : “pas le temps en ce moment” ? La cuisine : “je commande et je mange devant mon ordi”

    Pourtant, si on :

    ✅ Dormait au moins 8h

    ✅ Commençait par aller faire une heure de sport

    ✅ Faisait une vraie pause dej en mangeant sain

    On serait beaucoup plus productif.

    Et beaucoup plus apaisé dans une situation stressante. En fait, on ne serait tout simplement plus sous l’eau.

    Dès que le travail s’intensifie, on dépriorise les seules solutions saines qui peuvent nous aider à le gérer.

    On a un problème non ? ?

    Post LinkedIn de Pierre Guilbaud

    Quand nous traversons une période difficile, nous faisons une focalisation sur le problème. Toute la sphère psychique va être concentrer sur “Oulalala il y a un problème, il y a un danger !”. Pourquoi ?

    Quand nous nous focalisons sur un problème une sorte de cercle vicieux va se mettre en place :

    Plus nous voyons ce problème, plus nous nous focalisons dessus, plus il gonfle, plus il prend toute la place et nous voyons plus que lui.

    Ceci entraine une focalisation des ressources sur le problème. Ce n’est donc pas le moment où la sphère psychique veut prendre du temps pour créer des bonnes habitudes.

    De plus, les bonnes habitudes, c’est coûteux ! C’est un effort qui demande de la discipline et comme nous avons moins d’énergie nous la concentrons sur le problème à régler.

    L’objectif est donc d’arriver à changer notre focus attentionnel pour mobiliser nos ressources sur ce qui nous fait du bien, sans pour autant totalement oublier notre problème (car oui, à un moment, il va quand même bien falloir le résoudre pour avancer).

    Que pouvons-nous faire dans ces périodes difficiles ?

    Il est important de différencier une période difficile qui est très dense, mais a une fin précise, de la période d’épuisement qui dure dans le temps.

    En période difficile, il faut accepter que c’est ok d’être dans le yang qu’il faut pendant un certains temps mettre un coup de collier. C’est ok si les semaines qui suivent il est possible d’être dans le yin. Cela signifie que cette période à une fin.

    Au contraire, en période d’épuisement c’est le yang qui s’installe et qui reste. Un entrepreneur toujours dans le yang va se retrouver clouer au lit en yin avec un épuisement professionnel voir un burn out

    D’après la médecine chinoise, le yin et le yang sont deux énergies qui ont un principe d’interdépendance : le yang à son apogée devient toujours du yin et le yin à son apogée devient toujours du yang.

    En psychologie positive, nous parlons de fonctionnement optimal versus un fonctionnement maximal. Nous ne pouvons pas être dans un fonctionnement maximal tout le temps, ce n’est pas possible. Cela impliquerait de la lutte émotionnelle et donc un fonctionnement optimal.

    Qu’est-ce que la yoga thérapie ?

    La yoga thérapie est l’utilisation des techniques de yoga à des fins thérapeutiques.

    C’est une prise en charge holistique globale de la santé. La volonté d’un mieux être global ou une prise en charge d’une pathologie précise : thématique de dos, de ventre ou de la sphère hormonal et gynécologique…

    C’est une pratique posturale qui travaille aussi la respiration, la méditation, l’alimentation, l’énergétique…

    Les bienfaits de la yoga thérapie sont multiples : mieux être physique, sérénité, meilleure régulation émotionnelle et hormonale, meilleure mémoire… C’est une prise en charge globale à la fois avec l’accompagnement de coaching et la psychothérapie.

    Attention le yoga ne pas tout guérir à Il peut soigner le corps, les fascias, les étirements, l’oxygénation, la concentration, la stabilité émotionnelle…

    Quels sont les astuces pour éviter ces petites douleurs quotidiennes ?

    La sédentarité est une catastrophe ! 8h assis équivaut 1,2 paquet de cigarettes fumé par jour.

    Le lien ? La circulation sanguine et l’oxygénation du sang car celui-ci ne bouge pas pendant 8h.

    Les différentes problématiques qu’engendre une position statique derrière un bureau :

    • Les yeux entrainent des problématiques sur la sphères des cervicales,
    • Le dos quand qu’on est assis entraine pleins de choses au niveau du ventre et jambes.

    On est enroulé vers l’avant toute la journée (au bureau ou même au volant) donc il faut arriver à étirer vers l’arrière la chaine antérieure qui est rapiécée toute la journée.

    Les différentes postures de yoga qui permettent d’étirer la chaine antérieure :

    • Le pont,
    • Le chameau,
    • Les flexions type cobra,
    • Le chien tête en haut,
    • Le sphinx,
    • Un exercice très simple : lier les mains dans le dos, tendre les bras pour rouler les épaules en arrière et resserrer les omoplates proche de la colonne vertébrale.

    En position assise, le piriforme (petit muscle en bas des fesses) est tout le temps écrasé, il est possible de l’étirer avec :

    • La posture du pigeon allongé : allonger sur le dos, ramener un genou, venir mettre la cheville opposée sur le genou et ramener le genou vers notre buste,
    • Une posture facile à faire partout : assis sur une chaise, le pied droit par terre, ramener la cheville gauche sur le genou droit et se pencher vers l’avant.

    Le psoas (fléchisseur de hanches), très lié au système digestif, est aussi fortement impacter. La fente est un bon moyen de l’étirer : au sol pied droit devant, genou gauche derrière (et on inverse après), sur l’inspiration on se grandit et sur l’expiration on lâche le bassin comme si on voulait qu’il fusionne avec le sol.

    Dans un travail sédentaire, derrière un bureau ou un volant ce qui pose problème ce n’est pas d’être assis, c’est de ne pas bouger. Il est donc recommandé de changer toutes les heures de position et de ne pas attendre d’avoir mal.

    Voici 3 conseils pour qu’un entrepreneur soit bien dans sa boite :

    1 — Être à l’écoute et en capacité de l’identification de ses besoins : Quelle est la situation ? Quelles sont mes émotions ? Quel est le besoin psychique qui n’est pas satisfait derrière ça ?

    C’est indispensable pour toutes les problématiques relationnelles et de procrastination, et toutes les luttes émotionnelles.

    2 — Avoir la connaissance de soit, psychique et physique pour adapter notre emploi du temps, notre alimentation, notre sommeil… Adaptabilité à sa singularité.

    3 — Arriver à identifier ses valeurs et à être en phase avec.

    Qu’est-ce que tu raconterais lors d’un discours pour tes 85 ans ? Qu’est-ce qui a été important pour toi dans ta vie pour que ça soit dit à ce moment là ? Étudier la réussite pour soi.

    Quels sont les livres à lire sur le sujet ?


    Les coordonnées de l’invitée :

    Retrouvez Laura sur :

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia, d’après les propos de Laura.

  • Que se cache-t-il derrière l’impression éco-responsable ?

    Le papier et l’impression, ou plus généralement l’industrie de l’édition, constituent un terrain particulièrement fertile au développement d’une démarche plus éco-responsable. Pour l’épisode 5 de la saison 2 de Cogiter, Céline a eu le plaisir d’échanger avec Camille Poulain, co-fondatrice d’Atelier Lichen, et experte en print et édition éco-responsable.

    Un épisode qui promet d’être instructif pour vous aider à bien choisir votre papier, votre imprimeur et votre type d’impression, ainsi que pour débunker toutes les idées reçues de l’industrie éditoriale (labels, encres végétales, papiers ensemencés…) ! Un pas supplémentaire dans votre communication éco-responsable ?

    1. Les labels pour une impression plus éco-responsable, comment s’y retrouver ?

    Nous en entendons beaucoup parler, il en existe beaucoup et il est bien difficile de s’y retrouver. Ça tombe bien, Camille liste justement les 14 principaux labels dans son livre blanc, à retrouver juste ici !

    Les labels les plus répandus – 1er débunkage

    Les PEFC et FSC :

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il s’agit de labels de gestion forestière. Ces deux labels vont certifier que le papier n’est pas issu de la déforestation, mais ils ne certifient pas qu’il est fabriqué écologiquement derrière. Le label FSC notamment n’a donc pas vraiment de valeur à lui seul pour garantir l’éco-responsabilité du papier. Dans l’idéal, il est préférable de le doubler avec l’un des labels ci-dessous.

    Les labels spécifiques

    • Le Cradle-to-cradle,
    • Le Blue Angel (certainement l’un des plus exigeant),
    • Le Nordic Swan (davantage répandu dans les pays nordiques),
    • L’Ecolabel Européen.

    Ces 4 labels sont les plus transversaux. Ils peuvent notamment certifier l’encre, les imprimeries, les machines, et parfois des papeteries entières ! Leurs exigences sont donc spécifiques à la fabrication et aux produits, mais aussi à l’engagement social et à la fin de vie du papier. Ils sont donc idéals dans une démarche durable.

    Le label Imprim Vert – 2ème débunkage

    Spécifique aux imprimeries, il est très répandu pourtant nous nous méprenons souvent sur sa signification. Il garantit seulement la gestion des déchets dangereux et le stockage sécurisé des produits dangereux, la conformité de leur élimination et la non-utilisation de produits toxiques.

    Les labels RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)

    • L’ISO 14 001
    • Le Print éthique : il s’agit de l’adaptation de l’ISO 26 000 au secteur de l’industrie graphique.

    Ces 2 labels viennent garantir la manière dont les entreprises s’insèrent dans le tissu social, économique et environnemental. Ils ne vont donc pas avoir de critères spécifiques concernant la production du papier ou les techniques d’impression.

    2. Les techniques d’impression sur papier

    Au-delà des labels, rien ne vaut une discussion avec son imprimeur avant d’imprimer ses supports, voire même le fabricant de papier quand cela est possible. C’est le meilleur moyen de savoir ce que signifie l’impression éco-responsable pour eux, où ils en sont, leurs connaissances au niveau des techniques d’impression, car ce sont ces dernières qui vont influer sur le recyclage.

    Par exemple, beaucoup d’impressions se font aujourd’hui à l’UV (Ultra Violet) car le séchage est instantané. Le problème avec cette technique, c’est que le papier ne se désencre globalement pas. Au moment du recyclage, on ne peut donc pas le récupérer blanc et il sera finalement recyclé en papier toilette ou en carton. L’UV reste donc en partie écologique car il consomme moins (de gaz et d’électricité) qu’une sécheuse LED.

    3. Les pratiques à bannir pour le recyclage et limiter les pertes de papier

    • Le pelliculage
      Si le papier est destiné à avoir une vie longue, le pelliculage peut se réfléchir, mais il est toujours mieux d’essayer de l’éviter pour le recyclage. Une face pelliculée va compliquer le recyclage et deux faces pelliculées vont l’empêcher totalement. Préférez le vernis, bien que cela reste un produit chimique.
    • La colle thermofusible – hot melt en anglais :
      Cette colle chaude utilisée en imprimerie pour les reliures fondent et s’incrustent dans le papier, ne pouvant ainsi plus être recyclé.
    • L’utilisation de formats non-standards
      Les formats orignaux, ronds par exemple, créent des chutes de papier à la découpe et donc des déchets. L’idéal est de suivre au maximum les formats standards (A4, A5…) pour vos supports. Certains imprimeurs utilisent des laizes (rouleaux) de papier. Elles permettent une plus grande liberté de formats sans pour autant avoir de la perte de papier.

    4. Que signifient vraiment les encres végétales ? – 3ème débunkage

    Il existe deux grands types d’encres : les minérales (issues du pétroles) et les végétales (issues de l’agriculture). En France, voire même en Europe, il n’y a plus énormément d’encres minérales pour de l’impression feuille à feuille offset. Tout se fait maintenant sur une base végétale.

    Les encres végétales sont donc la base, ce n’est pas nécessairement un choix montrant un quelconque engagement écologique. De plus, les produits chimiques (pigments, agents de séchage, siccatifs…) restent les mêmes que pour les minérales. Ce n’est donc pas parce qu’une encre est végétale qu’on peut la jeter dans l’environnement, elle reste chimique !

    Il existe des encres 100% naturelles et biodégradables mais pas à un niveau industriel. On les retrouve dans de petites imprimeries pour des commandes spécifiques.

    5. Les papiers ensemencés et à base de résidus de fruits, est-ce vraiment de l’impression éco-responsable ? – 4ème débunkage

    Sur ce point, Camille reste mitigée. La fabrication et la traçabilité de ces papiers ayant le vent en poupe reste opaque. Nous pouvons avoir l’impression que ces alternatives sont naturelles voire locales alors que la plupart sont importés du Canada ou des États-Unis. Concernant les graines c’est encore pire, surtout lorsque nous savons que l’essentiel est la propriété de Monsanto, entreprise que tout le monde n’a pas envie de financer…

    Un point important pouvant poser problème autour des papiers ensemencés et à base de résidus de fruits est la communication. Cette dernière, très poussée sur l’engagement, nous donne l’impression de “sauver la planète” en les utilisant… Alors que non ! Nous sommes sur un discours proche du greenwashing. Plutôt que communiquer sur le fait qu’il n’y a pas d’impact (ce qui est faux), il serait plus judicieux d’évoquer que ces papiers permettent de le réduire.

    Concernant les papiers à base de résidus de fruits, une attention particulière peut être portée sur la provenance des résidus. S’ils proviennent de ressources alimentaires, et évitent ainsi du gaspillage, c’est l’idéal. En revanche, s’ils remplacent des ressources qui pourraient être alimentaires ou des terrains cultivables, c’est tout de suite moins écologique ou éthique.

    Globalement, il faut surtout être vigilant(e) à l’encre que nous appliquons sur ce type de papiers biodégradables. Si l’encre ne l’est pas également, nous perdons le sens premier et elle restera dans l’environnement.

    6. Le choix de l’imprimerie et du papier

    Lorsqu’on sait que 80% de l’impact de l’imprimé provient du papier, ce dernier devient alors la pierre angulaire de toute impression. La qualité du papier joue notamment un rôle important. S’il est déjà de qualité, il n’aura par exemple pas besoin d’une couche de pelliculage ou de vernis polluant pour le rendre davantage résistant et durable.

    Du côté de l’imprimeur, privilégier le local reste toujours mieux pour minimiser l’empreinte carbone liée aux transports. De même, il est tout à fait possible de spécifier lors du devis que nous souhaitons que les produits livrés ne soient pas filmés à l’intérieur du carton afin de réduire les déchets plastiques.

    7. Le numérique est-il vraiment préférable au papier ? – 5ème débunkage

    Agence Coam - Impression éco-responsable - Papier VS Numérique

    Difficile de se rendre compte car le numérique n’est pas quelque chose de palpable contrairement au papier, mais il reste très polluant. Depuis que nous nous intéressons à l’empreinte environnementale du numérique, nous constatons que le papier regagne peu à peu en popularité.

    Une étude ACV (Analyse de Cycle de Vie) numérique versus papier, sur un certains nombres de types de communication, a démontré que dans 80% des cas le papier avait une empreinte moindre que le numérique pour une même campagne (source à retrouver ici).

    De façon générale, tout reste une question de sobriété, que ce soit pour le numérique ou le papier. Il ne s’agit pas de choisir radicalement entre l’un et l’autre mais plutôt de se poser les bonnes questions à chaque support créé :

    • Quelle est la durée de vie de mon support ?
    • Combien de personnes vont manipuler mon support ?
    • Vais-je devoir apporter des modifications à mon support ?
    • Mon support doit-il être consultable partout ?

    8. Qu’est-ce que les industries à grande échelle mettent en place pour réduire leur impact environnemental ?

    Les industries s’appuient aujourd’hui beaucoup sur le recyclage pour clamer leur démarche éco-responsable. Ces propos sont à nuancer pour plusieurs raisons :

    • Un papier ne se recycle que 5 fois maximum. À chaque fois les fibres du papier d’origine vont s’abimer et nécessiter l’ajout de fibres de papier vierge pour retrouver la consistance/couleur souhaitée.
    • Les productions de papiers 100% recyclés n’existent pas contrairement à ce que laissent entendre certains discours. Pour faire du papier recyclé, il faut obligatoirement du papier vierge. Il est donc nécéssaire de produire en parallèle du papier vierge.
    • En France il n’y a quasiment plus d’usine de recyclage du papier (la dernière est sur la sellette depuis plusieurs mois), ce qui implique que la collecte se fait en france mais que le recyclage lui se fait à l’étranger (notamment en Espagne, Allemagne, Autriche…), des pays dont l’énergie n’est pas forcément propre. Un exemple assez aberrant vient tout droit de la dernière campagne présidentielle. Les prospectus envoyés contenant les programmes des différents candidats ont été imprimés sur du papier recyclé. Afin de s’en procurer en évitant les pénuries et grèves actuelles, le papier a été importé… d’Indonésie ! Nous pouvons nous demander si ça valait vraiment le coup d’aller le chercher aussi loin.

    Le recyclage n’est donc pas la solution à tout et ne devrait pas être une excuse derrière laquelle nous nous cachons ou pire, un prétexte pour sur-produire. Dans l’édition, par année, ce sont 15% de la production de livres qui partent au pilon sans jamais avoir été vendus ou même en librairie. Cela représente environ 26 000 tonnes de livres produits et presque aussitôt détruits. Nous constatons donc une certaine part de sur-production.

    Pour être vraiment responsable, la première chose qu’il faut réussir à mettre en place c’est la réduction. Il y a aussi une nécessité de revoir le modèle économique qui n’est plus adapté aux problématiques actuelles. Lorsqu’on sait qu’il y a une réduction des coûts en fonction de la quantité (plus nous imprimons d’exemplaires, moins son coût à l’unité est élevé) cela ne pousse pas à faire des économies d’échelle.

    9. Les tips à garder en tête pour une impression éco-responsable

    • Bien analyser ses besoins pour savoir quels formats, tirages et types de graphisme seront les plus adaptés et éco-responsables. Pour ça, il peut aussi être intéressant de “partir à l’envers”, c’es- à-dire de la destruction du produit jusqu’à sa création.
    • Échanger avec son imprimeur pour composer avec lui avant l’impression, voire même avant la conception graphique. Engagements, réduction du coût environnemental, demandes spécifiques de papiers ou de réduction de l’emballage à l’envoi… N’hésitez pas !
    • Privilégier une imprimerie locale !
    • Bien faire attention au papier, à sa provenance, sa production, son recyclage… Pour aller plus loin il est possible de demander en amont à son imprimeur les paper profil, qui sont les déclarations environnementales du papier avec le détail de ses émissions en CO2, sa consommation électrique, sa composition chimique, etc…
    • Avoir une attention particulière sur le graphisme pour faire en sorte de réduire la consommation d’encre qui, comme nous l’avons vu, reste chimique bien que possédant une base végétale.
    • Éviter les gros tirages rotatifs ou favoriser les imprimeries utilisant les encres blanches pour ce type de tirages. Les encres ink-set globalement utilisées à cet effet, sont davantage chimiques.


    Retrouvez Camille sur :

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia, en s’appuyant sur les propos de Camille.

  • Comment intégrer une démarche éco-responsable dans la photographie culinaire ?

    La communication responsable se décline à travers une multitude de canaux, allant du print au web, en passant également par la photographie culinaire !

    Dans cet épisode de Cogiter, Céline Sigismondi, co-fondatrice de Cōam, a eu le plaisir d’échanger avec Julie Girardet, photographe culinaire éco-consciente et fondatrice de Lyk Studio. Elle nous explique ce qu’est la photographie culinaire, comment avoir une démarche écoresponsable en photographie culinaire et comment éviter le gaspillage lors d’un shooting food.

    Qu’est-ce que la photographie culinaire ?

    La photographie culinaire est un type de photographie professionnelle visant à réaliser des images gourmandes de plats et produits mises en scène. Ces clichés sont ensuite destinés à de la publicité, des livres de recette, des réseaux sociaux, ou tous autres supports de communication.

    Qu’est-ce que la gastronomie durable ?

    La gastronomie durable englobe beaucoup d’acteurs : les cafés, les hotels, les restaurants, les auberges… mais aussi les agriculteurs, les fournisseurs, les marques, les épiceries, ect. Le terme durable designe toutes les démarches engagées que l’on peut mettre en place de la terre à l’assiette : acheminement, conditionnement des produits, valorisation des déchets à la fin du service, ect.

    Comment éviter le gaspillage en photographie culinaire ?

    Quant on fait un shooting photo culinaire, il est toujours intéressant d’ajouter des ingrédients et des éléments de stylisme dans la composition afin de poser le contexte de la photo, et que celle-ci raconte une histoire. Même s’il est nécéssaire d’acheter des aliments supplémentaires, il est aussi important de faire en sorte qu’il n’y est aucun gaspillage de nourriture et que chaque reste soit, au contraire, valorisé en cuisine. Par exemple, avec les fruits et légumes on peut faire des coulis ou confitures, avec des aromates on peut faire du pesto, ect.

    Il est aussi important, en tant que photographe, de sensibiliser les client(e)s avec qui l’on travaille et les inciter à ne pas envoyer trop de produits. Parfois, les quantité envoyées sont démesurées, comparé au besoin qu’on va en avoir.

    On peut profiter des photos culinaires, des aliments et des recettes, pour faire ses plats de la semaine et même parfois en faire profiter autour de soi quand il y a vraiment de grosses quantités. Ça peut être pour des proches ou des associations, comme Éco-Charlie à Nice.

    Enfin, un autre moyen d’éviter le gaspillage de nourriture est de faire l’état des lieux des photos que l’on a à produire dans la semaine ou le mois, et faire une liste de course intelligente en conséquent. Cette méthode permet de réutiliser des aliments sur plusieurs scènes photos (quand ils sont présents dans les deux recettes, ou se prêtent à la même ambiance) et de ne pas sur-consommer.

    Comment faire des photographies culinaires responsables ?

    Au-delà des astuces anti-gaspillage évoquées plus haut, la recette pour réaliser des photos culinaires responsables est tout simplement d’avoir un raisonnement écologique et éthique.

    Une des techniques courante en photo culinaire consiste, à reconstituer un aliment ou un produit pour qu’il soit le plus appétissant possible… ce qui ne le rend plus du tout comestible. En plus du gaspillage que cela engendre, ça donne une vision faussée de l’aliment ou du produit en question.

    Bien sûr, parfois il est difficile de faire autrement ou même il est plus responsable de faire appel à des aliments factisses. Par exemple dans le cadre d’un shooting pour des bûches de Noël, travailler avec une fausse permet d’éviter la fonte des glaces et donc d’en gaspiller. Cela permet aussi au photographe d’avoir le temps de mettre en scène ses éléments, de travailler sa composition et sa prise de vue, de régler son appareil photo et ainsi de shooter le produit sans pression.

    Comme dans tous métiers, on peut aussi dresser une blacklist de projets avec qui on ne souhaite pas travailler comme, par exemple, des marques alimentaires aux produits trop industriels ou transformés, qui ne sont pas alignés avec un positionnement responsable.

    Enfin, une dernière astuce est de faire un maximum de recettes de saison. Il est parfois compliqué de respecter ce critère car certains shootings doivent être fait jusqu’à 6 mois à l’avance. Cependant, consommer local et de saison, autant que possible, reste la bonne pratique à adopter.

    Agence Coam - Photographie éco responsable - Appareil photo

    Quels outils de gestion utiliser en tant qu’entrepreneur responsable ?

    Au-delà du coeur de son activité, on peut aussi réduire son impact dans la gestion de ses projets, en utilisant par exemple :

    • File vert, pour transférer tous ses fichiers,
    • Pixie 7, une galerie d’images pour partager ses photos aux clients puis les supprimer au bout d’une semaine,
    • Infomaniak, pour herberger sa boite mails,
    • La Suite Adobe (Photoshop, Lightroom), comme tout bon créatif, pour faire de la retouche photo, c’est un indispensable,
    • Calendly, pour la prise de rendez-vous qui, en plus d’être pratique, permet d’éviter de nombreux échanges mails.

    Au niveau du matériel de photographie, on peut essayer, autant que possible, d’acheter reconditionner ou de seconde-main sur LeBonCoin par exemple. En général, en plus d’être écologique, c’est une solution très économique pour un(e) photographe. On peut aussi opter pour la location de matériel pour des besoins techniques et très spécifiques, qui coûterait cher et ne servirait qu’une fois, ou encore pour tester un appareil photo ou un objectif avant de l’acheter.

    En bref…

    La photographie culinaire est un secteur en pleine croissance, avec beaucoup de marques et d’acteurs qui s’engagent. De nombreuses techniques existent pour réaliser de jolies photos gourmandes, éthiques, et écoresponsables.


    Les coordonnées de l’invitée :

    Retrouvez Julie de Lyk Studio sur :

    • Sur son Instagram, pour suivre ses conseils et astuces : @lyk.studio
    • Sur son site internet, pour découvrir son univers photo et plonger dans son blog avec ses recettes culinaires zéro déchet — lykstudio.fr

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia, d’après les propos de Julie.

  • Qu’est-ce que le Règlement Général sur la Protection des Données personnelles (RGPD) ?

    La communication responsable évoque aussi un travail sur l’aspect éthique de votre communication, comme par exemple la protection des données personnelles que vous recoltez dans le cadre de votre activité.

    Depuis 2018, un règlement général concernant la protection des données personnelles a été adopté sous forme de loi par le parlement Européen et doit être appliqué par l’ensemble des 27 pays membres de l’Union Européenne.

    Dans cet épisode de Cogiter, Céline Sigismondi, co-fondatrice de Cōam, a invité Inès Chérifi, ancienne juriste en droit des affaires dans l’univers de l’industrie et aujourd’hui spécialiste RGPD pour les indépendants et PME, à nous expliquer à quoi sert le RGPD et comment le mettre en place facilement et rapidement en tant que société.

    Qu’est-ce que le RGPD ?

    RGPD : Règlement Général sur la Protection des Données

    C’est un outil qui permet de guider les entreprises/associations/collectivités sur la protection des données personnelles qu’ils récoltent.

    Une donnée personnelle est une information qui identifie un humain directement (son nom, son prénom, sa date de naissance), ou indirectement (son adresse, son numéro de téléphone, son adresse ip, son adresse mail, son numéro de sécurité sociale, son numéro d’identifiant aux impôts ou à l’URSSAF…). Les organismes collectent des informations en permanence. Cela peut-être celles d’un nouveau client lors d’un achat, d’un utilisateur lors d’une visite sur leur site internet (les fameux cookies), mais aussi en interne, d’un salarié lors d’une embauche.

    Le RGPD c’est beaucoup de bon sens et un peu de technique.

    Pour comprendre la gestion et le traitement des données à caractère personnel que l’on récupère, Il faut arriver à prendre du recul et se poser les bonnes questions :

    • Quels types données je récupère ?
    • À quoi me servent ces données ?
    • Combien de temps je les conserve ?
    • Qui a accès à ces données ?

    C’est ni plus ni moins un gros questionnaire.

    L’objectif est de rendre accessible l’information uniquement à la personne qui a besoin d’y accéder et rendre exploitable l’information uniquement par la personne qui a besoin de l’exploiter.

    Exemple : Quand un salarié donne des informations au service RH, seules les personnes qui ont besoin de ces données doivent pouvoir y accéder. Jean-Edouard de la logistique n’a pas à avoir accès à l’adresse postale de son collègue, ni à savoir qu’il a donné un arrêt de travail avant hier.

    Bien sûr, le RGPD reste réglementaire parce que c’est du droit mais fondamentalement c’est avant tout un outil, une méthode à votre service.

    Agence Coam - Protection des données personnelles

    Comment gérer les données personnelles en tant qu’entreprise ? Quelles sont les démarches à mettre en place ?

    La première étape, c’est de prendre conscience qu’on est responsable des données personnelles que l’on collecte ainsi que de la mise en conformité RGPD de celles-ci.

    “Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse”

    Le RGPD c’est le miroir de ce principe.

    La deuxième étape c’est, se dédramatiser, se déculpabiliser, accepter que ça va prendre du temps et que ça va se faire petit à petit, étape par étape selon la méthodologie SCRUM. C’est une méthode informatique qui consiste à diviser un gros objectif en plusieurs petites étapes intermédiaires.

    La troisième chose étape c’est de démarrer. Commencer à se mettre en action, si vous pouvez vous entourer d’un conseiller pour pouvoir vous guider sur le bon chemin c’est le top. Mettre en place les fondations pour challenger tout votre processus de traitement des données personnelles de vos prospects/clients ou candidats/salariés.

    Vous pouvez commencer par :

    • Demander les informations nécessaires au bon moment. Par exemple dans le cadre d’un recrutement le numéro de sécurité sociale d’un candidat n’est pas utile avant son embauche.
    • Mettre en place une politique d’utilisation et de conservation des données personnelles collectées en fonction du caractère de celle-ci.
    • Paramétrer les outils que vous avez déjà, et ne pas forcement tout recommencer du début. Par exemple, dans le cadre d’un site internet, Google Analystic est un outil qui ne respecte pas la loi fixée par l’Union Européenne, vous pouvez cependant le paramétrer.

    Qui est concerné par le RGPD ? Est-ce que c’est la réglementation est la même pour une petite structure que pour une grande ?

    Tout organisme quel que soit sa taille, son pays d’implantation et son activité, est concerné.

    Le RGPD s’applique à toute organisation, publique ou privéequi traite des données personnelles, dès lors :

    • qu’elle est installée sur le territoire de l’Union européenne,
    • ou que son activité cible directement des résidents européens.

    La réglementation est la même pour tous les organismes, cependant ça va être plus facile de créer des fondations solides pour une petite structure que pour une plus grande.

    Récupérer 100 000 données personnelles ou une, la valeur et donc la confidentialité de celle-ci est toute aussi importante.

    Dans une grande entreprise le défi va être d’arriver à harmoniser les process dans les différents services. Faire en sorte d’avoir une politique commune avec évidement des spécificités pour chaque service.

    Quels sont les risques si vous n’êtes pas en conformité avec les données personnelles que l’on vous confit ?

    La réponse juridique, c’est une sanction de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) allant de 2 à 4% du chiffre d’affaires de la société.

    La réponse plus humaine, c’est de perdre la confiance que vous avez créé avec les humains autour de votre activité (collaborateurs, partenaires commerciaux, clients…).

    3 conseils à appliquer pour protéger vos données personnelles :

    • Utiliser des outils créer ainsi qu’héberger en France et labélliser ANSSI (Agence Nationale de la Sécrutié des Systèmes d’Information. Retrouvez la liste des produits logiciels et matériels ayant reçu une qualification ANSSI juste ici : https://www.ssi.gouv.fr/uploads/liste-produits-et-services-qualifies.pdf
    • Avoir des mots de passe en fonction de différentes bulles pour limiter les conséquences d’une fuite. Par exemple, avoir un code pour les réseaux sociaux, un pour l’administratif, un pour les outils de travail… Cette astuce permet de ne pas avoir 8000 mots de passe différents et en cas de fuite de savoir quelle bulle est touchée.
    • Chercher des informations sur des sites qui ont un intérêt à vous donner une bonne information : l’état, le gouvernement, les blogs d’avocats ou de juristes. Toujours regarder la date et prendre l’information la plus récente.

    Il faut dédramatiser le sujet, se rendre compte que c’est beaucoup de bon sens. C’est simplement un gros questionnaire (encadré par une loi) pour vérifier la méthode de traitement des données et l’utilisation qu’on en fait. Pas de panique c’est accessible à tous.

    Pour en savoir plus :

    CGVhttps://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Conditions-generales-de-vente

    CGUhttps://www.francenum.gouv.fr/comprendre-le-numerique/rediger-des-conditions-generales-dutilisation-cgu-pour-son-site-internet

    Mentions légales site internethttps://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31228

    Modèle à adapter et personnaliser de contrat de prestation de service https://www.bpifrance.fr/sites/default/files/2021-09/Bpifrance – 2021 – AO Accueil physique et telephonique – Contrat.pdf


    Les coordonnées de l’invitée :

    Pour plus de conseils sur le RPDG vous pouvez retrouver Inès :

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia, d’après les propos d’Inès.

  • Comment éviter le greenwashing dans vos écrits ?

    Lorsque l’on évoque la communication responsable, on pense souvent sobriété numérique, éco conception ou encore politique RSE.

    La communication responsable tient aussi dans le discours de marque d’une entreprise auprès de ses consommateurs. Lorsque nous souhaitons mettre en avant ses actions en faveur de l’environnement, il est vite fait de tomber dans le greenwashing, mais le plus souvent, de manière non intentionnelle !

    À travers l’épisode 2 de la saison 2 de Cogiter, Céline a eu la chance de recevoir Gaëlle Mazingue, rédactrice web, pour parler de la frontière parfois mince entre communication responsable et greenwashing.

    À la fin, nous vous donnons quelques tips pour éviter de tomber dans le piège !

    Qu-est ce que le greenwashing ?

    Pour reposer les bases, il est important de définir ce qu’est le greenwashing et d’expliquer en quoi il peut ne pas être délibéré.

    Qu’est-ce que le greenwashing ?

    Le greenwashing, ou « écoblanchiment » en français, est une méthode de marketing consistant à faire valoir l’argument écologique pour communiquer auprès de son public et se donner une image éco-responsable éloignée de la réalité. Il s’agit d’une pratique trompeuse, considérée comme publicité mensongère auprès de la loi en France.

    Quelques exemples typiques de greenwashing :

    • Une entreprise de fast-fashion qui crée un t-shirt estampillé « there is not planet B » alors que son fonctionnement en micro-collections renouvelées toutes le semaines incite à la surconsommation,
    • Une chaîne de fast-food qui retravaille son logo en vert alors qu’elle est la première consommatrice de viande de bœuf au monde,
    • Une marque de cosmétique qui affiche un produit « sans paraben » alors qu’elle a remplacé les parabens par d’autres produits dangereux pour l’environnement et pour la santé.

    Malheureusement, de nombreux exemples d’écoblanchiment sont présents dans le secteur du transport aérien, de l’automobile, de la mode, de l’alimentation…

    Agence Coam - L'iceberg du Greenweshing

    Pourquoi peut-on tomber dans le greenwashing sans le vouloir ?

    Le greenwashing peut s’exprimer dans tous les médias et par toutes les formes : discours trompeurs, noms de marques, photos ciblées voire mensongères, graphisme avec utilisation excessive de la couleur verte ou d’illustrations évoquant la nature, etc.

    Lorsque l’on est une entreprise, on peut être fier de communiquer sur ses engagements environnementaux, surtout lorsqu’on a l’impression d’être un peu précurseur. Avec un vocabulaire imprécis ou l’absence d’éléments de preuves concrets, on peut alors rapidement tomber dans le greenwashing sans jamais l’avoir voulu !

    Comment avoir une communication responsable auprès de son public ?

    Voici quelques éléments qui vous permettront d’adopter une communication plus responsable et éthique dans vos écrits : pages de site internet fixes, articles de blog, communiqués de presse, posts pour les réseaux sociaux…

    Travailler sa page à propos / qui sommes-nous ?

    Il est important d’expliquer à vos internautes qui vous êtes et comment votre démarche vous a guidée vers une démarche éco responsable. Pour cela, c’est facile, soyez vous-même !

    La page à propos est une page très importante sur un site web, mais difficile à écrire donc souvent négligée. Pourtant, elle est consultée par un(e) internaute sur deux.

    Attention aux mots !

    Soyez vigilant sur le vocabulaire que vous employez. Certains mots comme « eco responsable », « green », « vert », ou le très à la mode « durable » peuvent à la fois tout et rien dire.

    Il n’est pas interdit de les utiliser, au contraire ! Mais attention au sens que vous mettez derrière. Pour citer un exemple, si vous voulez dire que votre produit est « zéro déchet », il ne doit pas se contenter d’être réutilisable quelques fois. Il doit avoir une durée de vie suffisamment longue pour contribuer significativement à la réduction des déchets, et, dans l’idéal, avoir été fabriqué avec des matériaux recyclés voire surcyclés.

    Donner des preuves de son éco-engagement

    Le greenwashing est une pratique mensongère : beaucoup de paroles mais peu de faits. Pour contrer le greenwashing : donnez des preuves !

    Il doit s’agir de vraies preuves qui marquent la différence. Dire que vous recyclez le papier ou que chacun apporte son mug au bureau ne fera pas la différence car ce sont des pratiques courantes et normales.

    Quelques exemples de preuves réelles d’une démarche éco-environnementale :

    • Le financement d’actions en faveur de la planète,
    • Des études chiffrées,
    • Le partenariat avec des associations ou fondations en faveur du développement durable,
    • L’obtention de labels (attention aux faux labels environnementaux, on est ici en plein dans le greenwashing !),
    • Des témoignages.

    Être honnête sur sa démarche

    Communiquer de manière responsable, c’est aussi être transparent. Expliquez vos actions en faveur de l’environnement, mais citez aussi les points sur lesquels vous n’êtes pas encore au top et sur lesquels vous visez une amélioration !

    Vos lecteurs ne pourront qu’apprécier cette sincérité de votre part et auront envie de suivre votre évolution dans votre cheminement écologique.

    Répondre à ses abonné(e)s

    La transparence, c’est aussi répondre en toute honnêteté aux questions et remarques de vos abonnés.  Soyez donc présent et réactif sur les réseaux sociaux et ne laissez pas un commentaire sans réponse !

    Exemple de bons élèves

    Voici un bon exemple de communication responsable :

    • Loom : Moins mais mieux. Une marque de mode engagée qui a pour but de concevoir des vêtements respectueux de environnement et durables afin de limiter le renouvellement de notre dressing ! Ils sont hyper transparents et ont une vraie volonté de transmission autour de leurs valeurs et de leur démarche.

    Nous vous invitons à télécharger le Guide anti-greenwashing de l’ADEME, qui permet de s’auto-évaluer et qui donne plein d’autres astuces pour ne pas sombrer dans le greenwashing !

    Storytelling et communication responsable font-ils bon ménage ?

    Le storytelling, ou « accroche narrative », est une stratégie qui consiste à utiliser la narration pour attirer l’attention du lecteur, susciter une émotion et déclencher une action. De nombreuses marques utilisent le storytelling, par exemple IKEA ou Monoprix, pour ne citer qu’eux !

    On pourrait croire que le storytelling est à l’opposé d’une communication responsable et transparente, puisqu’il s’agit de raconter des histoires.

    Eh bien non ! Le storytelling, c’est aussi raconter votre histoire, la genèse de votre projet. Et pour cela, pas besoin d’inventer ! Vos convictions, vos engagements ou, peut-être, vos prises de conscience, sont déjà une base passionnante pour raconter votre histoire. On va juste aller chercher les éléments forts et mettre les bons mots dessus pour créer l’émotion et instaurer la confiance entre vous et votre lecteur.

    Besoin de professionnelles pour vous aider dans votre communication responsable ?

    L’Agence Cōam réalise votre univers graphique, crée vos outils de communication éco-conçus et met en lumière votre activité en créant votre site internet.

    Gaëlle Mazingue rédige vos pages de site internet, vos articles de blog et toutes vos publications écrites pour faire rayonner votre marque et vous aider à vous rendre plus visible sur le web grâce au référencement naturel.


    Les coordonnées de l’invitée :

    Retrouvez Gaëlle sur :

    Des questions sur le greenwashing ou le podcast ?

    ✒️ Cet article a été écrit en grande majorité par Gaëlle Mazingue.

  • Comment développer une communication responsable ?

    Depuis la création de Cōam, nous vous parlons d’une nouvelle façon de communiquer. Une communication plus éthique, plus durable et plus positive que nous avons à coeur de vous partager. Aujourd’hui, nous souhaitons vous parler plus en détail du cœur de notre métier : la communication responsable. Pour ça, nous vous laissons découvrir notre dernière saison de Cogiter avec des épisodes tourner vers la communication responsable. Nous vous invitons à (re)découvrir 7 conseils à mettre en place pour que celle-ci soit efficace !

    Concrètement, la communication responsable, c’est quoi ?

    Une stratégie de communication responsable consiste à prendre en compte les enjeux environnementaux et sociétaux dans le déploiement de la communication de votre projet. Elle se veut transparente et positive, et se concrétise par la mise en place d’outils et de solutions réfléchies. Dans le fond comme dans la forme, celle-ci doit être cohérente. C’est-à-dire que de la réflexion (la stratégie marketing…) à la fabrication (le design, l’impression…) tout le cheminement doit être pensé de façon éthique et responsable.

    Pour nous, cela passe par 4 piliers :

    1 – Les messages responsables

    Il s’agit de lutter contre le greenwashing et les stéréotypes, mais aussi de contribuer à la diffusion de récits alternatifs inspirants.

    2 – L’éco-socio-conception des supports

    C’est concevoir les supports de façon à réduire tant que possible leurs conséquences environnementales, sociales et sociétales.

    3 – Le dialogue avec les parties prenantes

    Poser les bonnes questions, écouter les parties prenantes (clients, salariés, fournisseurs, riverains, ONG..), adopter une posture de co-construction sincère.

    4 – L’efficacité et l’éthique des affaires

    Il faut rechercher l’efficacité maximale afin d’optimiser l’usage des ressources naturelles. De surcroît, cette performance doit être atteinte dans le respect des personnes.

    7 conseils pour mettre en place une communication responsable

    1 — La transparence

    Lorsque vous débutez une démarche plus responsable, un élément vient au centre de votre communication : la transparence. Que ce soit envers vos prospects, vos clients, vos abonnés, vos partenaires ou même vos salariés, il est important d’être à 100% honnête dans chaque cheminement entrepris. Les partis-pris engagés, vos forces, vos faiblesses et même les potentiels échecs que vous pourriez connaître font partie intégrante de votre projet… et de votre communication !

    « Si ma démarche écolo n’est pas parfaite, on va me tomber dessus… »

    Pour être tout à fait honnêtes, c’est une possibilité. Mais celle-ci ne devrait pas, selon nous, freiner votre initiative. Aucune approche écologique n’est à 100% parfaite. L’essentiel, c’est que « chaque geste compte [et] chacun peut en faire un » – Jane Goodall. Alors, même si ce geste est imparfait, montrez-le : c’est une preuve d’engagement, de maturité, et de transparence. Vous pouvez expliquer pourquoi tel point ne peut être amélioré et montrer que votre choix est réfléchi.

    Chez nous on est écolo imparfait, mais on fait ce qu’on peut !

    En bref, rien ne vaut la transparence pour montrer que votre public peut avoir confiance en vous ! Aujourd’hui « 77% des français n’ont plus confiance dans les marques qu’ils achètent et jettent leur dévolu sur les entreprises « transparentes » ». Source : ADN

    2 — La cohérence

    Pour ne pas perdre la confiance que vous avez acquise, il est selon nous important que votre discours soit en phase avec vos actions ! Il va de soit que le greenwashing* est à absolument bannir de votre communication… #onveutduvrai

    *Fait de communiquer des arguments écologiques trompeurs sur un produit/service moins green et durable que prétendu.

    3 — Les informations

    Pour être efficace dans vos pratiques écoresponsables, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, il semble important de régulièrement s’informer sur le sujet. Instaurer une veille écoresponsable, sur votre secteur d’activité, ou plus globale, est alors un moyen efficace d’accéder régulièrement à une information ciblée. Elle vous permettra notamment de connaître et comprendre les solutions que vous pouvez mettre en place, celles à éviter, et les alternatives possibles à appliquer.

    Plusieurs sites recensent les dernières actualités green comme Green IT, We Demain ou encore Kaizen Magazine. Et comme on aime vous faciliter les choses, vous pouvez retrouver chaque semaine des green tips sur notre Instagram ! On se retrouve là-bas ?

    4 — L’art de l’éco-conception

    Passons maintenant aux outils. Vos différents supports de communication, qu’ils soient imprimés ou en ligne, sont un terrain de jeu idéal pour appliquer une démarche éco-conçue. Cette dernière vous permettra de limiter l’impact sur l’environnement que vous émettrez en communiquant.

    Pour votre site web :

    Céline, notre (super) webdesigner, vous a rédigé un article répertoriant toutes les bonnes pratiques à connaître et adopter pour un site web éco-conçu. On vous conseille d’y jeter un coup d’œil pour vos supports en ligne !

    Pour information : une page d’un site internet produit en moyenne 1,76 gramme de CO2 par visiteur, soit l’équivalent d’environ 570km en TGV ! – Source : Mon Convertisseur C02

    Pour vos supports imprimés :

    C’est Cynthia, notre directrice de création, qui vous a pondu un article sur les conseils à connaître pour réaliser des supports de communication print écolo !

    N’oublions pas que l’utilisation du papier recyclé permet de réaliser en moyenne une réduction de 20% des émissions de CO2 par rapport à un livre fabriqué avec 100% de fibres vierges.

    5 — Les partenaires

    Si votre entreprise souhaite collaborer avec divers partenaires et fournisseurs, il conviendra de trouver ceux correspondant le plus à votre vision et vos valeurs. Et oui, faire appel à un imprimeur ne proposant pas de papier recyclé pour vos supports serait tout de même dommage. Heureusement, il existe des centaines (et mêmes des milliers) d’initiatives qui sauront parfaitement répondre à vos critères écoresponsables.

    Le petit plus ? Travailler avec des personnes sur la même longueur d’onde vous fera gagner en efficacité. Personnellement, nous passons notamment par Loire Impression, pour imprimer nos supports et on est fan !

    6 — La valorisation

    Une fois toutes ces étapes remplies avec succès, il est temps de valoriser vos engagements environnementaux auprès de vos divers publics ! Pour cela, vous pouvez communiquer sur la façon dont vous vous êtes engagé(e), sur vos valeurs ou encore sur vos partenaires éco-responsables.

    En plus de votre engagement, ce témoignage pourra aider d’autres marques à se lancer dans une communication écoresponsable, en suivant vos conseils. Une belle entraide qui, entre nous, ne fait pas de mal ?

    7 — L’analyse

    Pour notre dernier conseil, revenons à une partie moins glam mais tout aussi importante : l’analyse des retours et résultats de votre communication responsable (les Key Performance Indicators pour les puristes). Critiques positives ou négatives, bons ou mauvais résultats, nous vous conseillons de tous les prendre en compte afin d’améliorer vos communications futures.

    Afin de récolter simplement ces retours, vous pouvez simplement échanger avec votre communauté, au travers de débats, conversations, sondages, questionnaires, etc. Ces échanges, en plus de vous permettre d’analyser les retombées de vos actions, permettront de renforcer vos liens avec vos abonnés… sympa non ?

    La communication responsable au service de votre business

    La communication responsable est donc un excellent moyen de préciser et d’appuyer votre engagement écologique dans le cadre d’une démarche RSE*. Il n’y a pas de règles précises. De nombreuses gestes sont possibles pour pratiquer et développer une communication en accord avec vos valeurs. C’est à vous de déterminer quelles sont les meilleures options pour votre entreprise. Celles qui vous correspondent le plus, et qui vous permettront de communiquer efficacement.

    *la RSE est la Responsabilité Sociétale des Entreprises. En bref, cela désigne la prise en compte des enjeux environnementaux, éthiques, économiques et sociétaux dans leurs activités.

    Le conseil le plus important : Votre communication doit être 100% vraie et cohérente, pas de greenwashing. Ce n’est pas parce que vous avez un logo qui passe du rouge au vert que vous êtes plus responsable.

    #écoloimparfait : Communiquer de manière responsable n’implique pas nécessairement d’être parfait. Cependant vos actes et votre communication doivent être en harmonie parfaite même si ceux-ci ne le sont pas.


    Des questions sur la communication responsable ? Un avis ?

    Dites-nous tout en commentaire et si vous faites partie de la team #écoloimparfait 💪

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia.

  • Comment définir son positionnement ?

    Lors de la création d’une entreprise, d’une marque ou d’un produit il est important d’avoir un positionnement pour construire ses offres et sa stratégie de communication. Ça semble évident, mais comment faire pour définir son positionnement ?

    Comment définir son positionnement grâce au mapping concurrentiel ?

    Comment ça se présente ?

    La matrice de positionnement se présente sous la forme d’un graphique à deux axes (sous la forme d’une croix). Vous allez déterminer deux critères principaux qui vont constituer votre matrice. L’idée est de placer un critère sur la ligne verticale et un autre critère sur la ligne horizontale.

    L’objectif : visualiser facilement et visuellement les caractéristiques de distinctions de vos concurrents par rapport à une offre et de vous placer par rapport à eux.

    Agence Coam - Mapping pour définir son positonnement de marue

    Comment procède-t-on ?

    1. Vous allez déterminer vos deux principaux critères, en fonction de votre activité, de vos offres, de vos différences ou en fonction des besoins de vos clients :

    Voici un petit listing de critères pour vous inspirer :

    • Le prix : faible / élevé
    • La gamme : bas de gamme / haut de gamme
    • Le suivi client : client autonome / suivi personnalisé
    • Le type de client : grand public / niche
    • Le type d’offre : digitale / en présentiel

    Il faut ensuite répertorier vos concurrents (les produits, les services, les marques) qui ont un positionnement qui rentre dans les critères que vous avez sélectionnés.

    ⚠️ Attention : Il faut avoir bien étudier vos concurrents avant, je vous conseille de les positionner dans un tableau et de noter les plus, le moins, les prix… et tous les éléments qui peuvent vous être utiles. Une fois bien identifiés, vous les placez ensuite sur votre mapping.

    Comment analyse-t-on un mapping ?

    On emploie souvent deux termes, issus de la théorie des océans bleus, développée par W. Chan Kim et Renée Mauborgne dans leur livre « Blue Ocean Strategy » : Océan bleu et Océan rouge.

    L’océan rouge

    C’est un marché très concurrentiel ! Dans cet environnement, les entreprises se disputent des parts de marché dans un secteur très précis. Cela conduit souvent à une guerre des prix, et une réduction des marges bénéficiaires.

    Sur le mapping, ça se représente par la formation d’un groupe que l’on appelle Groupe stratégique.

    L’océan bleu

    Contrairement à l’océan rouge, l’océan bleu représente un marché concurrentiel très faible, voir inexploité ! Les entreprises sur ce marché sont inexistantes, il y a donc une absence de concurrence directe. C’est le marché rêvé ! Cela permet notamment de pouvoir profiter de marges plus élevées.

    ⚠️ Attention : Dans ce cas, le risque est que votre entreprise réponde bien à une réelle demande des consommateurs. Si vous n’avez aucun exemple d’entreprise sur ce marché, il est possible qu’il soit bancale.

    Sur le mapping, ça se représente par l’isolement de votre entreprise.

    En résumé, l’océan bleu consiste à sortir des cadres traditionnels de la concurrence pour explorer et créer de nouveaux espaces de marché. Alors que l’océan rouge consiste à choisir un secteur déjà saturé mais où la demande n’est plus à prouver.

    Le centre du mapping

    Il faut éviter d’être au milieu, au centre des deux axes. Cela signifie que vous ne vous démarquez pas et vous vous noyez dans la masse.

    Si vous êtes dans ce cas, il faut alors prioriser un critère et vous repositionner. Le risque de la place du milieu est qu’à force de vouloir tout faire, vous n’allez être expert sur aucun domaine. L’idée est de ne pas être partout à la fois.

    Comment se différencier de ses concurrents ?

    Il existe beaucoup de façons de se différencier de vos concurrents :

    • Avoir une offre/un produit innovant que l’on ne retrouve pas encore sur le marché.
    • Avoir une identité de marque très forte ! Elle va vous permettre de vous différencier et va aussi permettre à vos clients de vous identifier facilement.
    • Mettre en place une stratégie de communication cohérente avec votre positionnement et votre identité de marque. Pour vous différencier, il faut communiquer autour de vos atout, faire connaître votre engagement, votre produit et votre univers à votre cible !

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia.

  • Comment définir sa cible ?

    Quand on lance son activité il est important de définir sa cible, son client idéal. Cette étape est indispensable pour établir par la suite votre stratégie de communication et définir votre positionnement.

    Quels sont les différents types de cible ?

    La première chose à savoir est qu’il existe différents types de cibles, vos clients ne sont pas tous les mêmes.

    • La cible primaire : ce sont les personnes à qui vous vous adressez, à qui vous voulez vendre un produit, une offre… donc ce sont vos clients. Par exemple pour nous : les entrepreneurs qui ont besoin d’être accompagnés dans la réalisation de leurs supports de communication web et imprimé.
    • Le cœur de cible : c’est une petite partie de la cible primaire avec des critères plus spécifiques. Par exemple : les entrepreneurs à la recherche de solutions de communication qui prennent en compte les différents impacts à la fois d’un point de vue éthique mais aussi environnemental.
    • La cible secondaire / la cible relais : ce sont des personnes qui vont parler de vous mais qui ne sont pas forcément vos clients. Par exemple : notre partenaire SEO, qui va peut-être parler de nous à ses clients, notre partenaire en développement web qui va peut-être nous recommander à un de ses clients pour réaliser son identité visuelle. Il est aussi possible que ce soit des influenceurs ou des journalistes.

    Agence Coam - Comment définir sa cible ? - Les différents types de cible

    Comment définir les différents types de cible ?

    1 – Questionner votre cible pour mieux la comprendre

    Afin de connaître votre cible et ses attentes, je vous conseille de réaliser un questionnaire ou/et un bref échange au téléphone.

    ❓Le questionnaire est une première étape pour comprendre ses habitudes, ses comportements, ses attentes vis-à-vis d’un produit/service. Cette étape est très simple à mettre en place, vous pouvez réaliser un questionnaire grâce à typeform.com par exemple et le diffuser sur les réseaux sociaux. Cette première base va vous permettre de recueillir des éléments importants pour affiner votre cible.

    Pour aller encore plus loin, l’idéal est de réaliser des échanges téléphoniques avec de potentielles cibles afin de comprendre leurs besoins et leurs attentes. Attention, vous ne devez pas avoir une idée et une approche de vente lors de cet échange. Il faut avant tout comprendre leur besoin avant de proposer vos services/offres, sinon vous n’allez obtenir aucune information pertinente.

    2 – Réaliser des personae

    Une fois vos différentes cibles identifiées, il est intéressant de réaliser ce que l’on appelle des personae. C’est une personne fictive à laquelle vous allez attribuer des caractéristiques sociales, psychologiques et comportementales afin de représenter un groupe d’usagers avec des besoins similaires. En quelque sorte vous allez réaliser le Sims de votre cible. L’objectif des personae est d’analyser le comportement de votre cible afin de mieux la comprendre pour répondre à ses attentes.

    Les critères à définir pour réaliser son persona :

    • Son mode de vie (citadin, célibataire, famille nombreuse…) et ses habitudes de consommation (fréquence d’achat, marques/produits qu’il utilise),
    • A-t-il des craintes particulières, des envies par rapport à une situation/offre/service (en fonction de votre activité) mais également ses attentes,
    • Ses compétences, par exemple est-ce qu’il est à l’aise avec le numérique,
    • Ses motivations qui le pousse à utiliser un service, une offre, un produit…

    Pour un rendu plus visuel et impactant, je vous invite à mettre en forme votre persona et lui donner vie avec notamment un prénom, une photo, un âge et un petit récit d’un moment de sa vie qui l’invite à utiliser/avoir besoin de votre produit/service/solution.


    À vous de jouer maintenant que vous avez toutes les clés en main !