Auteur/autrice : Cynthia

  • Comment développer une communication responsable ?

    Depuis la création de Cōam, nous vous parlons d’une nouvelle façon de communiquer. Une communication plus éthique, plus durable et plus positive que nous avons à coeur de vous partager. Aujourd’hui, nous souhaitons vous parler plus en détail du cœur de notre métier : la communication responsable. Pour ça, nous vous laissons découvrir notre dernière saison de Cogiter avec des épisodes tourner vers la communication responsable. Nous vous invitons à (re)découvrir 7 conseils à mettre en place pour que celle-ci soit efficace !

    Concrètement, la communication responsable, c’est quoi ?

    Une stratégie de communication responsable consiste à prendre en compte les enjeux environnementaux et sociétaux dans le déploiement de la communication de votre projet. Elle se veut transparente et positive, et se concrétise par la mise en place d’outils et de solutions réfléchies. Dans le fond comme dans la forme, celle-ci doit être cohérente. C’est-à-dire que de la réflexion (la stratégie marketing…) à la fabrication (le design, l’impression…) tout le cheminement doit être pensé de façon éthique et responsable.

    Pour nous, cela passe par 4 piliers :

    1 – Les messages responsables

    Il s’agit de lutter contre le greenwashing et les stéréotypes, mais aussi de contribuer à la diffusion de récits alternatifs inspirants.

    2 – L’éco-socio-conception des supports

    C’est concevoir les supports de façon à réduire tant que possible leurs conséquences environnementales, sociales et sociétales.

    3 – Le dialogue avec les parties prenantes

    Poser les bonnes questions, écouter les parties prenantes (clients, salariés, fournisseurs, riverains, ONG..), adopter une posture de co-construction sincère.

    4 – L’efficacité et l’éthique des affaires

    Il faut rechercher l’efficacité maximale afin d’optimiser l’usage des ressources naturelles. De surcroît, cette performance doit être atteinte dans le respect des personnes.

    7 conseils pour mettre en place une communication responsable

    1 — La transparence

    Lorsque vous débutez une démarche plus responsable, un élément vient au centre de votre communication : la transparence. Que ce soit envers vos prospects, vos clients, vos abonnés, vos partenaires ou même vos salariés, il est important d’être à 100% honnête dans chaque cheminement entrepris. Les partis-pris engagés, vos forces, vos faiblesses et même les potentiels échecs que vous pourriez connaître font partie intégrante de votre projet… et de votre communication !

    « Si ma démarche écolo n’est pas parfaite, on va me tomber dessus… »

    Pour être tout à fait honnêtes, c’est une possibilité. Mais celle-ci ne devrait pas, selon nous, freiner votre initiative. Aucune approche écologique n’est à 100% parfaite. L’essentiel, c’est que « chaque geste compte [et] chacun peut en faire un » – Jane Goodall. Alors, même si ce geste est imparfait, montrez-le : c’est une preuve d’engagement, de maturité, et de transparence. Vous pouvez expliquer pourquoi tel point ne peut être amélioré et montrer que votre choix est réfléchi.

    Chez nous on est écolo imparfait, mais on fait ce qu’on peut !

    En bref, rien ne vaut la transparence pour montrer que votre public peut avoir confiance en vous ! Aujourd’hui « 77% des français n’ont plus confiance dans les marques qu’ils achètent et jettent leur dévolu sur les entreprises « transparentes » ». Source : ADN

    2 — La cohérence

    Pour ne pas perdre la confiance que vous avez acquise, il est selon nous important que votre discours soit en phase avec vos actions ! Il va de soit que le greenwashing* est à absolument bannir de votre communication… #onveutduvrai

    *Fait de communiquer des arguments écologiques trompeurs sur un produit/service moins green et durable que prétendu.

    3 — Les informations

    Pour être efficace dans vos pratiques écoresponsables, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, il semble important de régulièrement s’informer sur le sujet. Instaurer une veille écoresponsable, sur votre secteur d’activité, ou plus globale, est alors un moyen efficace d’accéder régulièrement à une information ciblée. Elle vous permettra notamment de connaître et comprendre les solutions que vous pouvez mettre en place, celles à éviter, et les alternatives possibles à appliquer.

    Plusieurs sites recensent les dernières actualités green comme Green IT, We Demain ou encore Kaizen Magazine. Et comme on aime vous faciliter les choses, vous pouvez retrouver chaque semaine des green tips sur notre Instagram ! On se retrouve là-bas ?

    4 — L’art de l’éco-conception

    Passons maintenant aux outils. Vos différents supports de communication, qu’ils soient imprimés ou en ligne, sont un terrain de jeu idéal pour appliquer une démarche éco-conçue. Cette dernière vous permettra de limiter l’impact sur l’environnement que vous émettrez en communiquant.

    Pour votre site web :

    Céline, notre (super) webdesigner, vous a rédigé un article répertoriant toutes les bonnes pratiques à connaître et adopter pour un site web éco-conçu. On vous conseille d’y jeter un coup d’œil pour vos supports en ligne !

    Pour information : une page d’un site internet produit en moyenne 1,76 gramme de CO2 par visiteur, soit l’équivalent d’environ 570km en TGV ! – Source : Mon Convertisseur C02

    Pour vos supports imprimés :

    C’est Cynthia, notre directrice de création, qui vous a pondu un article sur les conseils à connaître pour réaliser des supports de communication print écolo !

    N’oublions pas que l’utilisation du papier recyclé permet de réaliser en moyenne une réduction de 20% des émissions de CO2 par rapport à un livre fabriqué avec 100% de fibres vierges.

    5 — Les partenaires

    Si votre entreprise souhaite collaborer avec divers partenaires et fournisseurs, il conviendra de trouver ceux correspondant le plus à votre vision et vos valeurs. Et oui, faire appel à un imprimeur ne proposant pas de papier recyclé pour vos supports serait tout de même dommage. Heureusement, il existe des centaines (et mêmes des milliers) d’initiatives qui sauront parfaitement répondre à vos critères écoresponsables.

    Le petit plus ? Travailler avec des personnes sur la même longueur d’onde vous fera gagner en efficacité. Personnellement, nous passons notamment par Loire Impression, pour imprimer nos supports et on est fan !

    6 — La valorisation

    Une fois toutes ces étapes remplies avec succès, il est temps de valoriser vos engagements environnementaux auprès de vos divers publics ! Pour cela, vous pouvez communiquer sur la façon dont vous vous êtes engagé(e), sur vos valeurs ou encore sur vos partenaires éco-responsables.

    En plus de votre engagement, ce témoignage pourra aider d’autres marques à se lancer dans une communication écoresponsable, en suivant vos conseils. Une belle entraide qui, entre nous, ne fait pas de mal ?

    7 — L’analyse

    Pour notre dernier conseil, revenons à une partie moins glam mais tout aussi importante : l’analyse des retours et résultats de votre communication responsable (les Key Performance Indicators pour les puristes). Critiques positives ou négatives, bons ou mauvais résultats, nous vous conseillons de tous les prendre en compte afin d’améliorer vos communications futures.

    Afin de récolter simplement ces retours, vous pouvez simplement échanger avec votre communauté, au travers de débats, conversations, sondages, questionnaires, etc. Ces échanges, en plus de vous permettre d’analyser les retombées de vos actions, permettront de renforcer vos liens avec vos abonnés… sympa non ?

    La communication responsable au service de votre business

    La communication responsable est donc un excellent moyen de préciser et d’appuyer votre engagement écologique dans le cadre d’une démarche RSE*. Il n’y a pas de règles précises. De nombreuses gestes sont possibles pour pratiquer et développer une communication en accord avec vos valeurs. C’est à vous de déterminer quelles sont les meilleures options pour votre entreprise. Celles qui vous correspondent le plus, et qui vous permettront de communiquer efficacement.

    *la RSE est la Responsabilité Sociétale des Entreprises. En bref, cela désigne la prise en compte des enjeux environnementaux, éthiques, économiques et sociétaux dans leurs activités.

    Le conseil le plus important : Votre communication doit être 100% vraie et cohérente, pas de greenwashing. Ce n’est pas parce que vous avez un logo qui passe du rouge au vert que vous êtes plus responsable.

    #écoloimparfait : Communiquer de manière responsable n’implique pas nécessairement d’être parfait. Cependant vos actes et votre communication doivent être en harmonie parfaite même si ceux-ci ne le sont pas.


    Des questions sur la communication responsable ? Un avis ?

    Dites-nous tout en commentaire et si vous faites partie de la team #écoloimparfait 💪

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia.

  • Pourquoi utiliser un Call To Action ?

    Un Call To Action ou en français, un appel à l’action, est le fait d’inciter l’internaute à créer une interaction spécifique avec vous.

    Qu’est-ce qu’un Call To Action ?

    Le Call To Action (ou CTA) a pour objectif d’augmenter le taux de conversion de l’entreprise qui l’utilise. Cet outil marketing a donc pour but d’accompagner, d’inciter, de convertir et de fidéliser votre prospect dans le parcours d’achat.

    Où pouvez-vous utiliser un Call To Action ?

    Dans un premier temps, il est important de savoir que le Call To Action peut prendre plusieurs formes. Il n’y a pas de règles spécifiques définies. Selon vos objectifs, cet élément peut prendre la forme dun bouton, d’une photo, d’un lien ou d’une phrase.

    Le Call to action peut être utilisé sur des plateformes et outils digitaux comme les réseaux sociaux, les mails, les blogs et les sites e-commerce. La forme qu’il va prendre va dépendre du support sur lequel il est utilisé. Par exemple sur votre site web, il peut prendre généralement toutes les formes définies plus haut. Dans ce cas le CTA sera un élément cliquable. Sur vos réseaux sociaux, les boutons, tout comme les liens, sont parfois impossibles à intégrer dans son contenu. Le CTA pourra donc être intégré directement dans votre texte ou votre visuel et sera un élément non cliquable.

    Quels sont les types de Call To Action existant ?

    Il existe de nombreux types de CTA qui ont, par conséquent, des objectifs différents. Parmi ceux-ci, les plus utilisés par les entreprises, et les plus importants à connaître sont les suivants :

    1 — Les Call To Action de Génération de Lead

    Il consiste à récolter les coordonnées des visiteurs de votre site web, pour en faire des leads (prospects). Grâce à ces CTA, vos lecteurs sortent de l’anonymat et votre liste de leads se développe. En échange de ces informations les consommateurs peuvent obtenir du contenu premium, un abonnement gratuit ou un cadeau, par exemple. L’idée ici, est de générer le maximum de trafic pour obtenir une base de données plus conséquente. Cette base de données va par la suite, être une ressource précieuse pour adapter votre offre en la personnalisant.

    2 — Les Call To Action de Lead Nurturing (ou littéralement « l’élevage de prospects »)

    Il est en corrélation avec le CTA de génération de Lead. Il va être l’étape suivante qui va inciter le prospect à consommer face à l’offre plus personnalisée et adaptée. Ce CTA consiste à entretenir une relation marketing avec des prospects qui n’ont pas encore passé l’étape de l’achat. L’idée est d’éviter les frictions entre l’étape où le prospect est intéressé par votre contenu et celle où il est intéressé par votre produit. Cette étape a pour objectif de transformer le lead en client, lorsqu’il effectuera un achat. Ici, l’étape d’achat n’est pas encore effectuée.

    3 — Les Call To Action d’engagement

    Ce CTA est le plus utilisé par les associations, ou autres sites caritatifs. Il va généralement prendre la forme d’un bouton redirigeant vers un formulaire. Par exemple, pour faire un don, devenir bénévole, ou simplement soutenir la cause/l’association.

    4 — Les Call To Action de promotion d’un évènement.

    L’idée est de mettre en avant un événement de votre entreprise comme une rencontre ou une conférence, pour stimuler l’offre proposée. Il faut que ce CTA parle de l’évènement lui-même, des objectifs ainsi que des bénéfices que vont en tirer les clients s’ils s’inscrivent.

    5 — Les Call To Action des réseaux Sociaux

    Ces types de Call To Action sont plus adaptés pour des sites web que pour les réseaux sociaux. En effet, sur les réseaux sociaux il est difficile voire impossible de créer un CTA cliquable directement sur un post.

    Sur les réseaux sociaux, voici les deux types de Call To Action possibles :

    Sur vos profils, vous pouvez paramétrer un certains nombres de boutons et/ou liens. Ceux-ci vont aider votre visiteur à être rediriger vers votre site internet, à prendre contact avec vous ou à prendre un rendez-vous en ligne. Ces CTA seront cliquables mais pas entièrement personnalisables, le design et l’emplacement n’étant pas modifiables.

    Sur un post, le CTA va prendre une forme simple. Il va généralement être une phrase concise et percutante qui se détache du reste de la description de manière visuelle. Il est essentiel dans tout post de susciter l’engagement. Les CTA non cliquables comme une phrase dans votre texte ou sur votre visuel peuvent être un bon moyen d’inciter votre abonné à l’action (aimer, commenter, partager, enregistrer…). En plus d’être un très bon moyen d’augmenter l’engagement de votre communauté, c’est aussi une opportunité pour vous d’attirer des internautes et par conséquent des prospects potentiels.

    Quelques exemples de CTA pour vos réseaux sociaux :

    • « Le lien dans la bio. » : pour renvoyer vos abonnés sur un site web.
    • « Suivez-nous pour plus de conseils ! » : pour inciter les visiteurs à s’abonner.
    • « Sauvegarder ce post pour plus tard ! » : pour inviter les utilisateurs à enregistrer votre post.
    • « Et vous, … ? » : pour questionner le lecteur et l’inciter à échanger en commentaire.

    Comment faire un Call To Action efficace ?

    1 — Connaître la cible.

    Le ton employé, l’action, le design et la forme que vous allez donner au CTA vont en partie être déterminé par la cible que vous allez choisir. Pour adapter la formulation de votre CTA, pour être le plus convaincant possible et obtenir un taux de conversion important, il est nécessaire de savoir à qui vous vous adressez.

    Une mise en garde est à faire ici, votre cible n’est pas forcément vos clients déjà présents, il est important de dissocier les deux, mais aussi de les prendre en compte dans la construction de votre appel à l’action.

    Les CTA ciblés convertissent 42% de visiteurs en plus que les CTA qui ne ciblent pas.

    Source : HubSpot

    2 — Utiliser les bons mots.

    Dans un CTA, un mot peut augmenter le taux de conversion et faire la différence aux yeux des visiteurs de votre site. Utiliser des verbes d’actions dans une tournure de phrase qui propose, et non qui ordonne, est une formulation qui aura un fort impact positif sur les visiteurs de votre site/réseaux sociaux. Il est nécessaire, choisir les bons mots pour créer une formulation concise.

    Commencez votre CTA par un verbe d’action :

    • À l’infinitif (s’inscrire, découvrir, acheter, en savoir plus…)
    • À l’impératif, à la deuxième personne du pluriel (inscrivez-vous, découvrez, contactez-nous…)
    • Au présent, à la première personne du singulier (je m’abonne, je m’inscris, je commande…)

    3 — Créer de la valeur ajoutée et/ou un sentiment d’urgence.

    Vous devez indiquer quels vont être les bénéfices que va en tirer le prospect afin de créer de la valeur à ses yeux et attirer son attention. Votre message doit être clair, explicite et facile à comprendre.

    Il est aussi possible de proposer à travers un CTA une offre indiquée comme étant temporaire, comme une réduction limitée dans le temps, ou une collection limitée en quantité. Cette technique marketing va permettre de créer un sentiment d’urgence chez l’utilisateur et l’inciter à cliquer pour ne pas rater l’offre en cours.

    4 — Jouer avec le design.

    Il est important que le CTA se démarque du visuel de base de votre site. Il faut malgré tout penser à rester cohérent avec votre charte graphique. Le design doit permettre d’attirer l’oeil de l’utilisateur, pensez donc à jouer avec tous les éléments graphiques : le contraste, les couleurs, la taille, les typographies, les pictogrammes…

    5 — Bien choisir l’emplacement.

    Il faut que votre CTA, quelle que soit sa forme, se différencie des informations présentes sur votre site. Plus il sera visible et accessible, plus il obtiendra des clics ! Intégrez-le donc dans un espace aéré pour que celui-ci se détache de votre contenu.

    6 — Tester et analyser.

    Sachez qu’il est quasiment impossible de trouver le meilleur CTA du premier coup. L’idée est donc de tester plusieurs CTA et de regarder vos résultats. Vos statistiques sont des données précieuses. Les taux de clics et de conversion obtenus vont vous permettre de savoir si votre stratégie est la bonne ou s’il faut la revoir pour un prochain CTA.

    Pour conclure, les Call To Action est un bon outil à inclure dans votre stratégie markéting pour vous permettre d’atteindre les objectifs visés. Combiné à une offre attrayante pour votre cible, cet outil d’accompagnement et d’incitation à la consommation va permettre d’augmenter vos taux de conversion et de clics.


    Cet article vous a-t-il servi ?
    Souhaitez-vous plus d’informations sur la communication digitale ?

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia.

  • Comment choisir une couleur eco responsable ?

    Les couleurs font partie intégrantes de votre marque : opter pour des couleurs responsables c’est faire une action simple et utile pour l’environnement !

    Chez Cōam, une image de marque est établie en deux phases. La première est la stratégie de marque, la seconde l’identité visuelle

    La stratégie de marque (on y reviendra plus en détail lors d’un prochain article) permet de définir l’essence de l’entreprise (ses valeurs, son positionnement, son histoire..) quand la deuxième phase en est sa transcription visuelle.

    La palette colorimétrique de votre marque est définie au cours de cette deuxième phase.

    Qu’est-ce qu’une couleur ?

    La gamme de couleurs utilisée par votre marque est définie dans sa charte graphique. Le but de cette dernière est d’établir l’univers visuel qui englobe votre logotype : quelles sont les polices d’écritures que vous allez utiliser ? Quelles sont les couleurs que vous allez utiliser ?
    Le but est de choisir une palette assez restreinte pour ne pas partir dans tous les sens. 

    Tout le monde sait ce qu’est une couleur, mais saviez-vous qu’elle n’est pas la même sur votre écran de smartphone que sur votre papier imprimé ? Saviez-vous aussi qu’elle pouvait être plus éco responsable ?

    Le RVB

    • Le RVB (Rouge, Vert, Bleu) est un mode de représentation des couleurs utilisé pour les écrans. Chaque couleur est représentée par une valeur, un code hexadécimal. Il se compose de six chiffres ou lettres, et est précédé d’un symbole #. Par exemple, le code hexadécimal du blanc pur est #FFFFFF.
    Agence Coam - Couleur éco responsable - Panneau d'affiche logiciel Adobe (Illustrator, In Design ou Photoshop)

    Le CMJN

    La quadrichromie ou CMJN (Cyan, Magenta, Jaune, Noir) est un format de couleurs utilisé dans l’imprimerie. Chaque couleur représente une couche d’encre et est imprimée tour à tour. L’addition de ces 4 couches de couleur formera l’image finale en CMJN.

    Agence Coam - Couleur éco responsable - Les différentes couches CMJN

    Qu’est-ce qu’une couleur éco responsable ?

    Il est possible d’être écologique même dans le choix des couleurs de sa marque ! Il suffit d’opter pour des couleurs éco responsables.

    Pour votre entreprise, vous avez possiblement besoin régulièrement d’imprimer des documents, des flyers, des cartes de visite ou des lettres avec votre logotype en couleur. 

    Le principe est simple : sachant que l’impression de vos supports se fait par couches (Cyan puis Magenta, puis Jaune, et enfin Noir), il suffit de choisir des couleurs moins gourmandes en encre

    Comment être plus responsable ?

    • En ne dépassant pas les 100% d’une couleur (voir du total de l’addition vos couleurs). Préférez une couleur à 95% de Cyan, de Magenta, de Jaune ou de Noir plutôt que 100%. Le but est de réduire le taux d’encrage au maximum.
    Agence Coam - Couleur éco responsable - Noir éco responsable dans les logiciels Adobe (Illustrator, In Design ou Photoshop)

    Pourquoi utiliser une éco-couelur ?

    Vous ferez alors des économies d’encre et aurez donc besoin de beaucoup moins de cartouches d’encre à l’année ! C’est aussi simple que ça !

    Psst : l’idéal est de ne pas dépasser un total de 100% en additionnant toutes les couleurs CMJN (les imprimeurs conseillent de ne pas aller au delà des 300%).

    Comment définir une couleur éco responsable ?

    Au-delà de choisir le bon code hexadécimal pour votre couleur, il faut avant tout choisir une bonne palette colorimétrique. 

    1 – Ne pas associer des couleurs qui ne fonctionnent pas ensemble ! 

    Il est intéressant d’associer deux couleurs complémentaires par exemple.

    Pour rappel, les couleurs complémentaires sont les couleurs opposées sur le cercle chromatique : 

    Agence Coam - Couleur éco responsable - Choisir des couleurs avec un cercle chromatique
    • Le jaune et le violet
    • Le rouge et le vert
    • Le bleu et l’orange

    Si vous cherchez à faire vous même de bonnes combinaisons de couleurs, nous vous conseillons d’utiliser Adobe Color.

    2 – Vérifier la différence de contraste entre les couleurs 

    Il est important de faire attention au contraste qu’ont nos couleurs responsables entre elles car la lisibilité est la clef d’une communication efficace. Imprimées, deux associations de couleurs ne vont pas forcément aussi bien ressortir que sur votre ordinateur : attention à bien tester l’impression de vos couleurs en nuance de gris ! 

    Un logo vert pâle sur un aplat rose pastel peut être très beau sur écran et très (voir trop ?) illisible une fois imprimé en nuance de gris par exemple. 

    Un outil que l’on utilise pour gérer la lisibilité de ses couleurs avec son texte : Colorable.

    3 – Donner des petits noms à vos éco-couleurs.

    Chez cōam, pour ce faire, on utilise Coolors

    Couleurs responsables et symboliques

    Choisir des couleurs c’est bien, mais il ne s’agit pas de prendre du bleu parce que c’est du bleu. Votre palette de couleur va vous servir à être identifié dans un domaine particulier. Chaque couleur a une symbolique et négliger son sens peut être très vite une erreur !

    Selon le pays et sa culture, une couleur peut avoir un sens totalement différent. 

    Le saviez-vous ? En France le blanc est symbole de pureté (mais aussi de paix, foi, chasteté, spiritualité…) alors qu’en Asie et plus particulièrement en Inde, il porte une toute autre signification ; le blanc est signe de malheur. Au Japon et en Chine, il est même signe de mort. 

    Pour nous aider dans la symbolique nous utilisons le jeu graphique color branding de l’agence Des Cheval. Un outil parfait pour comparer l’image que l’on se fait d’une couleur vis-à-vis de sa réelle signification.

    Si les symboliques vous intéressent, un article plus détaillé est possiblement en cours ! 


    Alors, qu’en pensez-vous ?
    Allez-vous opter pour des couleurs plus responsables ?