Auteur/autrice : Céline Sigismondi

  • Comment éviter le greenwashing dans vos écrits ?

    Lorsque l’on évoque la communication responsable, on pense souvent sobriété numérique, éco conception ou encore politique RSE.

    La communication responsable tient aussi dans le discours de marque d’une entreprise auprès de ses consommateurs. Lorsque nous souhaitons mettre en avant ses actions en faveur de l’environnement, il est vite fait de tomber dans le greenwashing, mais le plus souvent, de manière non intentionnelle !

    À travers l’épisode 2 de la saison 2 de Cogiter, Céline a eu la chance de recevoir Gaëlle Mazingue, rédactrice web, pour parler de la frontière parfois mince entre communication responsable et greenwashing.

    À la fin, nous vous donnons quelques tips pour éviter de tomber dans le piège !

    Qu-est ce que le greenwashing ?

    Pour reposer les bases, il est important de définir ce qu’est le greenwashing et d’expliquer en quoi il peut ne pas être délibéré.

    Qu’est-ce que le greenwashing ?

    Le greenwashing, ou « écoblanchiment » en français, est une méthode de marketing consistant à faire valoir l’argument écologique pour communiquer auprès de son public et se donner une image éco-responsable éloignée de la réalité. Il s’agit d’une pratique trompeuse, considérée comme publicité mensongère auprès de la loi en France.

    Quelques exemples typiques de greenwashing :

    • Une entreprise de fast-fashion qui crée un t-shirt estampillé « there is not planet B » alors que son fonctionnement en micro-collections renouvelées toutes le semaines incite à la surconsommation,
    • Une chaîne de fast-food qui retravaille son logo en vert alors qu’elle est la première consommatrice de viande de bœuf au monde,
    • Une marque de cosmétique qui affiche un produit « sans paraben » alors qu’elle a remplacé les parabens par d’autres produits dangereux pour l’environnement et pour la santé.

    Malheureusement, de nombreux exemples d’écoblanchiment sont présents dans le secteur du transport aérien, de l’automobile, de la mode, de l’alimentation…

    Agence Coam - L'iceberg du Greenweshing

    Pourquoi peut-on tomber dans le greenwashing sans le vouloir ?

    Le greenwashing peut s’exprimer dans tous les médias et par toutes les formes : discours trompeurs, noms de marques, photos ciblées voire mensongères, graphisme avec utilisation excessive de la couleur verte ou d’illustrations évoquant la nature, etc.

    Lorsque l’on est une entreprise, on peut être fier de communiquer sur ses engagements environnementaux, surtout lorsqu’on a l’impression d’être un peu précurseur. Avec un vocabulaire imprécis ou l’absence d’éléments de preuves concrets, on peut alors rapidement tomber dans le greenwashing sans jamais l’avoir voulu !

    Comment avoir une communication responsable auprès de son public ?

    Voici quelques éléments qui vous permettront d’adopter une communication plus responsable et éthique dans vos écrits : pages de site internet fixes, articles de blog, communiqués de presse, posts pour les réseaux sociaux…

    Travailler sa page à propos / qui sommes-nous ?

    Il est important d’expliquer à vos internautes qui vous êtes et comment votre démarche vous a guidée vers une démarche éco responsable. Pour cela, c’est facile, soyez vous-même !

    La page à propos est une page très importante sur un site web, mais difficile à écrire donc souvent négligée. Pourtant, elle est consultée par un(e) internaute sur deux.

    Attention aux mots !

    Soyez vigilant sur le vocabulaire que vous employez. Certains mots comme « eco responsable », « green », « vert », ou le très à la mode « durable » peuvent à la fois tout et rien dire.

    Il n’est pas interdit de les utiliser, au contraire ! Mais attention au sens que vous mettez derrière. Pour citer un exemple, si vous voulez dire que votre produit est « zéro déchet », il ne doit pas se contenter d’être réutilisable quelques fois. Il doit avoir une durée de vie suffisamment longue pour contribuer significativement à la réduction des déchets, et, dans l’idéal, avoir été fabriqué avec des matériaux recyclés voire surcyclés.

    Donner des preuves de son éco-engagement

    Le greenwashing est une pratique mensongère : beaucoup de paroles mais peu de faits. Pour contrer le greenwashing : donnez des preuves !

    Il doit s’agir de vraies preuves qui marquent la différence. Dire que vous recyclez le papier ou que chacun apporte son mug au bureau ne fera pas la différence car ce sont des pratiques courantes et normales.

    Quelques exemples de preuves réelles d’une démarche éco-environnementale :

    • Le financement d’actions en faveur de la planète,
    • Des études chiffrées,
    • Le partenariat avec des associations ou fondations en faveur du développement durable,
    • L’obtention de labels (attention aux faux labels environnementaux, on est ici en plein dans le greenwashing !),
    • Des témoignages.

    Être honnête sur sa démarche

    Communiquer de manière responsable, c’est aussi être transparent. Expliquez vos actions en faveur de l’environnement, mais citez aussi les points sur lesquels vous n’êtes pas encore au top et sur lesquels vous visez une amélioration !

    Vos lecteurs ne pourront qu’apprécier cette sincérité de votre part et auront envie de suivre votre évolution dans votre cheminement écologique.

    Répondre à ses abonné(e)s

    La transparence, c’est aussi répondre en toute honnêteté aux questions et remarques de vos abonnés.  Soyez donc présent et réactif sur les réseaux sociaux et ne laissez pas un commentaire sans réponse !

    Exemple de bons élèves

    Voici un bon exemple de communication responsable :

    • Loom : Moins mais mieux. Une marque de mode engagée qui a pour but de concevoir des vêtements respectueux de environnement et durables afin de limiter le renouvellement de notre dressing ! Ils sont hyper transparents et ont une vraie volonté de transmission autour de leurs valeurs et de leur démarche.

    Nous vous invitons à télécharger le Guide anti-greenwashing de l’ADEME, qui permet de s’auto-évaluer et qui donne plein d’autres astuces pour ne pas sombrer dans le greenwashing !

    Storytelling et communication responsable font-ils bon ménage ?

    Le storytelling, ou « accroche narrative », est une stratégie qui consiste à utiliser la narration pour attirer l’attention du lecteur, susciter une émotion et déclencher une action. De nombreuses marques utilisent le storytelling, par exemple IKEA ou Monoprix, pour ne citer qu’eux !

    On pourrait croire que le storytelling est à l’opposé d’une communication responsable et transparente, puisqu’il s’agit de raconter des histoires.

    Eh bien non ! Le storytelling, c’est aussi raconter votre histoire, la genèse de votre projet. Et pour cela, pas besoin d’inventer ! Vos convictions, vos engagements ou, peut-être, vos prises de conscience, sont déjà une base passionnante pour raconter votre histoire. On va juste aller chercher les éléments forts et mettre les bons mots dessus pour créer l’émotion et instaurer la confiance entre vous et votre lecteur.

    Besoin de professionnelles pour vous aider dans votre communication responsable ?

    L’Agence Cōam réalise votre univers graphique, crée vos outils de communication éco-conçus et met en lumière votre activité en créant votre site internet.

    Gaëlle Mazingue rédige vos pages de site internet, vos articles de blog et toutes vos publications écrites pour faire rayonner votre marque et vous aider à vous rendre plus visible sur le web grâce au référencement naturel.


    Les coordonnées de l’invitée :

    Retrouvez Gaëlle sur :

    Des questions sur le greenwashing ou le podcast ?

    ✒️ Cet article a été écrit en grande majorité par Gaëlle Mazingue.

  • Comment définir son positionnement ?

    Lors de la création d’une entreprise, d’une marque ou d’un produit il est important d’avoir un positionnement pour construire ses offres et sa stratégie de communication. Ça semble évident, mais comment faire pour définir son positionnement ?

    Comment définir son positionnement grâce au mapping concurrentiel ?

    Comment ça se présente ?

    La matrice de positionnement se présente sous la forme d’un graphique à deux axes (sous la forme d’une croix). Vous allez déterminer deux critères principaux qui vont constituer votre matrice. L’idée est de placer un critère sur la ligne verticale et un autre critère sur la ligne horizontale.

    L’objectif : visualiser facilement et visuellement les caractéristiques de distinctions de vos concurrents par rapport à une offre et de vous placer par rapport à eux.

    Agence Coam - Mapping pour définir son positonnement de marue

    Comment procède-t-on ?

    1. Vous allez déterminer vos deux principaux critères, en fonction de votre activité, de vos offres, de vos différences ou en fonction des besoins de vos clients :

    Voici un petit listing de critères pour vous inspirer :

    • Le prix : faible / élevé
    • La gamme : bas de gamme / haut de gamme
    • Le suivi client : client autonome / suivi personnalisé
    • Le type de client : grand public / niche
    • Le type d’offre : digitale / en présentiel

    Il faut ensuite répertorier vos concurrents (les produits, les services, les marques) qui ont un positionnement qui rentre dans les critères que vous avez sélectionnés.

    ⚠️ Attention : Il faut avoir bien étudier vos concurrents avant, je vous conseille de les positionner dans un tableau et de noter les plus, le moins, les prix… et tous les éléments qui peuvent vous être utiles. Une fois bien identifiés, vous les placez ensuite sur votre mapping.

    Comment analyse-t-on un mapping ?

    On emploie souvent deux termes, issus de la théorie des océans bleus, développée par W. Chan Kim et Renée Mauborgne dans leur livre « Blue Ocean Strategy » : Océan bleu et Océan rouge.

    L’océan rouge

    C’est un marché très concurrentiel ! Dans cet environnement, les entreprises se disputent des parts de marché dans un secteur très précis. Cela conduit souvent à une guerre des prix, et une réduction des marges bénéficiaires.

    Sur le mapping, ça se représente par la formation d’un groupe que l’on appelle Groupe stratégique.

    L’océan bleu

    Contrairement à l’océan rouge, l’océan bleu représente un marché concurrentiel très faible, voir inexploité ! Les entreprises sur ce marché sont inexistantes, il y a donc une absence de concurrence directe. C’est le marché rêvé ! Cela permet notamment de pouvoir profiter de marges plus élevées.

    ⚠️ Attention : Dans ce cas, le risque est que votre entreprise réponde bien à une réelle demande des consommateurs. Si vous n’avez aucun exemple d’entreprise sur ce marché, il est possible qu’il soit bancale.

    Sur le mapping, ça se représente par l’isolement de votre entreprise.

    En résumé, l’océan bleu consiste à sortir des cadres traditionnels de la concurrence pour explorer et créer de nouveaux espaces de marché. Alors que l’océan rouge consiste à choisir un secteur déjà saturé mais où la demande n’est plus à prouver.

    Le centre du mapping

    Il faut éviter d’être au milieu, au centre des deux axes. Cela signifie que vous ne vous démarquez pas et vous vous noyez dans la masse.

    Si vous êtes dans ce cas, il faut alors prioriser un critère et vous repositionner. Le risque de la place du milieu est qu’à force de vouloir tout faire, vous n’allez être expert sur aucun domaine. L’idée est de ne pas être partout à la fois.

    Comment se différencier de ses concurrents ?

    Il existe beaucoup de façons de se différencier de vos concurrents :

    • Avoir une offre/un produit innovant que l’on ne retrouve pas encore sur le marché.
    • Avoir une identité de marque très forte ! Elle va vous permettre de vous différencier et va aussi permettre à vos clients de vous identifier facilement.
    • Mettre en place une stratégie de communication cohérente avec votre positionnement et votre identité de marque. Pour vous différencier, il faut communiquer autour de vos atout, faire connaître votre engagement, votre produit et votre univers à votre cible !

    ✒️ Cet article a été écrit par Cynthia.

  • Comment définir sa cible ?

    Quand on lance son activité il est important de définir sa cible, son client idéal. Cette étape est indispensable pour établir par la suite votre stratégie de communication et définir votre positionnement.

    Quels sont les différents types de cible ?

    La première chose à savoir est qu’il existe différents types de cibles, vos clients ne sont pas tous les mêmes.

    • La cible primaire : ce sont les personnes à qui vous vous adressez, à qui vous voulez vendre un produit, une offre… donc ce sont vos clients. Par exemple pour nous : les entrepreneurs qui ont besoin d’être accompagnés dans la réalisation de leurs supports de communication web et imprimé.
    • Le cœur de cible : c’est une petite partie de la cible primaire avec des critères plus spécifiques. Par exemple : les entrepreneurs à la recherche de solutions de communication qui prennent en compte les différents impacts à la fois d’un point de vue éthique mais aussi environnemental.
    • La cible secondaire / la cible relais : ce sont des personnes qui vont parler de vous mais qui ne sont pas forcément vos clients. Par exemple : notre partenaire SEO, qui va peut-être parler de nous à ses clients, notre partenaire en développement web qui va peut-être nous recommander à un de ses clients pour réaliser son identité visuelle. Il est aussi possible que ce soit des influenceurs ou des journalistes.

    Agence Coam - Comment définir sa cible ? - Les différents types de cible

    Comment définir les différents types de cible ?

    1 – Questionner votre cible pour mieux la comprendre

    Afin de connaître votre cible et ses attentes, je vous conseille de réaliser un questionnaire ou/et un bref échange au téléphone.

    ❓Le questionnaire est une première étape pour comprendre ses habitudes, ses comportements, ses attentes vis-à-vis d’un produit/service. Cette étape est très simple à mettre en place, vous pouvez réaliser un questionnaire grâce à typeform.com par exemple et le diffuser sur les réseaux sociaux. Cette première base va vous permettre de recueillir des éléments importants pour affiner votre cible.

    Pour aller encore plus loin, l’idéal est de réaliser des échanges téléphoniques avec de potentielles cibles afin de comprendre leurs besoins et leurs attentes. Attention, vous ne devez pas avoir une idée et une approche de vente lors de cet échange. Il faut avant tout comprendre leur besoin avant de proposer vos services/offres, sinon vous n’allez obtenir aucune information pertinente.

    2 – Réaliser des personae

    Une fois vos différentes cibles identifiées, il est intéressant de réaliser ce que l’on appelle des personae. C’est une personne fictive à laquelle vous allez attribuer des caractéristiques sociales, psychologiques et comportementales afin de représenter un groupe d’usagers avec des besoins similaires. En quelque sorte vous allez réaliser le Sims de votre cible. L’objectif des personae est d’analyser le comportement de votre cible afin de mieux la comprendre pour répondre à ses attentes.

    Les critères à définir pour réaliser son persona :

    • Son mode de vie (citadin, célibataire, famille nombreuse…) et ses habitudes de consommation (fréquence d’achat, marques/produits qu’il utilise),
    • A-t-il des craintes particulières, des envies par rapport à une situation/offre/service (en fonction de votre activité) mais également ses attentes,
    • Ses compétences, par exemple est-ce qu’il est à l’aise avec le numérique,
    • Ses motivations qui le pousse à utiliser un service, une offre, un produit…

    Pour un rendu plus visuel et impactant, je vous invite à mettre en forme votre persona et lui donner vie avec notamment un prénom, une photo, un âge et un petit récit d’un moment de sa vie qui l’invite à utiliser/avoir besoin de votre produit/service/solution.


    À vous de jouer maintenant que vous avez toutes les clés en main !

  • Comment trouver le nom de son entreprise ?

    À quoi sert le nom de votre entreprise ?

    Trouver le nom pour son entreprise, c’est une des étapes les plus cruciales de sa création tant elle concrétise le projet : sans nom, une personne n’a pas d’identité, c’est la même chose pour votre entreprise !

    Ce n’est pas une étape facile, on se retrouve vite à partir dans toutes les sens.

    Il est cependant primordial de passer par cette phase, juridiquement premièrement, puis pour se créer sa propre identité de marque et enfin pour se démarquer de sa concurrence.

    Trouver le nom de son entreprise (sa marque, son produit…) : des règles à respecter ?

    Votre nom peut être en lien avec votre activité ou alors votre identité à vous. Il peut être composé de lettres, d’initiales, de chiffres. Il est aussi possible d’inventer un mot.

    Il n’y a pas de règles.

    Selon moi, il est intéressant que votre nom symbolise ou sous-entende quelque chose. Votre nom peut induire vos valeurs/votre histoire comme c’est le cas pour Cōam, ou bien raconter une histoire comme 18h15 (nom que nous avons trouvé pour la box apéritive de notre cliente).

    Ensuite, un nom peut marcher seul ou être accompagné d’un slogan (qui peut être utile pour préciser votre activité).

    Agence Coam - Nom de son entreprise et slogan / baseline

    Quelles sont les étapes pour trouver le nom de son entreprise ?

    Étape 1 : Le nuage de mot.

    Dans un premier temps, nous vous conseillons de tout poser par écrit. C’est ce que nous avons fait, chacune de notre côté : nous avons mis sur papier les mots-clés, les valeurs qui nous rassemblent.

    Pour nous, c’était : le groupe, la féminité, le graphisme, les bons moments (les goûters et apéros) qu’on partage ensemble.

    Il suffit ensuite d’aller du plus basique au plus générique.

    Étape 2 : Benchmark.

    Se renseigner sur ce qui existe et qui nous inspire. On vous conseille de répertorier les noms de marque qui nous inspirent et d’analyser pourquoi vous les appréciez. Si c’est la sonorité ou la syntaxe vous pouvez vous en inspirer et l’adapter avec vos propres mots.
    Attention tout de même à vous détacher de vos inspirations car un nom est très personnel et fait écho à son histoire. Bien évidemment, il y a aussi des questions de plagiat pour des noms trop similaires.

    Étape 3 : Inventer des mots.

    Il est aussi tout à fait possible de créer des mots qui n’existent pas :

    En combinant des sons, deux mots qui n’ont pas forcément de liens, ou ses initiales par exemple. C’est ce qu’on appelle l’onomaturge.

    Cōam c’est une contraction de :

    • co : collaborateur/co-création tout ce qui traite du travail
    • am : pour ami, pour rappeler notre relation de base qu’est l’amitié.

    On avait lié les deux dans un premier temps par un tiret qu’on a ensuite placé sur le ō.

    Agence Coam - Nom de son entreprise - La signification de Coam

    Étape 4 : Vérifier

    Dès qu’une (ou des idées) se présente(nt), nous vous conseillons de faire des recherches autour de votre idée avant de prendre des décisions hâtives. On n’est jamais à l’abri des mauvaises surprises.

    Nous vous conseillons par exemple de :

    1. Googler (ou plutôt sur Ecosia ?) votre idée. N’ayez pas peur de vérifier si votre nom n’a pas déjà été pris par une marque concurrente ou s’il n’a pas un sens tout particulier dont vous ignoreriez l’existence.
    2. Taper votre nom sur les réseaux sociaux.
    3. Demander l’avis de vos proches.
    4. Regarder si quelqu’un a déposé votre nom de marque à l’INPI.

    Étape 5 : Une fois validé, réserver !

    Une fois que vous avez trouvé votre nom coup de cœur, foncez !

    Il faut réserver les réseaux sociaux nécessaires, et le nom de domaine de votre futur site internet.

    Vous pouvez ensuite déposer votre nom à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). Pour protéger votre nom pour 10 ans en France. À savoir, l’INPI sert aussi pour protéger votre concept, votre innovation, votre produit, votre logo… Plus d’infos ici.

    Si vous n’arrivez votre nom toujours pas à trouver avec toutes ces astuces, ne désespérez pas. Prenez le temps de vous aérer l’esprit, interrogez votre entourage, faites des pauses. Vous pouvez aussi nous solliciter pour vous donner un coup de pouce, nous sommes un peu là pour ça ?

  • Comment l’éco-conception web réduit l’impact de votre site ?

    L’éco-conception web, ce tout nouveau terme commence à se faire entendre petit à petit et pour la bonne cause ! Le domaine du numérique est très nocif pour la planète. Pourtant nous en avons de plus en plus besoin. Face à l’écologie, chaque petit geste compte et il est important de réduire autant que possible l’impact de son site internet.

    Le numérique mondial représente un 7ème continent de la taille de 2 à 3 fois celle de la France.

    Source : EcoIndex

    Quelles sont les bonnes pratiques de l’éco-conception web ?

    L’idéal est d’avoir un site sur-mesure avec un code propre et bien pensé pour minimiser son impact. Mais pas de panique ! Il existe tout de même des solutions pour optimiser votre site et prendre en compte l’éco-conception en attendant de repartir à zéro.

    1. Simplifier au maximum

    Pour minimiser l’impact de son site internet, il est important de réfléchir au contenu à faire apparaître sur son site afin d’éliminer au maximum les éléments non essentiels.

    Avez-vous vraiment besoin de faire apparaître votre feed Instagram sur votre site ? Un simple lien vers votre compte n’est-il pas suffisant ?

    Parce que l’on apprend de ses erreurs, lors de la refonte de notre site c’est la première chose que nous avons décidé d’enlever ! ?

    Pour les CMS, notamment WordPress on réduit autant que possible le nombre d’extensions.

    2. Réduire la taille des médias

    Plus on a de médias (photo, vidéo…) sur notre site, plus il est lourd et plus il est nocif pour la planète.

    C’est ainsi que nous avons fait le choix de ne pas surcharger notre site en limitant le nombre de projets dans nos Réalisations. Nous estimons que nous partageons déjà nos projets sur les réseaux sociaux et qu’au besoin nous pouvons envoyer notre book par mail. 

    Afin d’optimiser la taille de ses médias, on sélectionne le format le plus adapté notamment le SVG le petit chouchou du web qui est très léger.

    Pour les formats JPG et PNG on compresse ses images à l’aide d’outils comme https://tinypng.com/ ou https://squoosh.app/ .  

    Ce qui est bon pour la planète est également bon pour vous : un site plus rapide est un atout pour le référencement !

    3. Penser à la face cachée de l’iceberg

    On néglige trop souvent ce que l’on ne voit pas et qui est pourtant le principal impact : l’hébergeur de notre site. Il est impossible (pour l’instant) d’avoir un hébergeur 100% responsable, mais il y a des alternatives avec des énergies renouvelables. 

    C’est cadeau, un petit listing d’hébergeurs plus responsables : 
    Attention, la communication est parfois trompeuse ! Je vous conseille de regarder attentivement les différentes actions envers l’environnement et de privilégier des hébergeurs français. Il faut aussi regarder si les datacenters sont localisés en France. Une donnée très importante également le PUE (Indicateur d’efficacité énergétique, il est utilisé pour qualifier l’efficacité énergétique d’un centre d’exploitation informatique. C’est un des éléments de l’informatique écoresponsable – Green IT.)

    Pour aller encore plus loin :

    Vous pouvez tester l’impact de votre site avec différents outils comme http://www.ecoindex.fr/ ou https://www.websitecarbon.com/.
    N’hésitez pas à nous indiquer en commentaire votre résultat !


    Article écrit par Céline.